Le procès en radiation au tribunal d’Abengourou a été renvoyé, sur demande de la partie plaignante, au mardi prochain.
Annoncée pour prendre fin le jeudi 26 août dernier, sur toute l’étendue du territoire ivoirien, l’audience du contentieux judiciaire vient encore d’être suspendue, pour être renvoyée par le juge Kouamé Philippe au mardi prochain. Jeudi, dès le matin, avant l’ouverture du procès, un important dispositif sécuritaire a été mis en place au tribunal de première instance de la cité royale. L’entrée du palais de justice était donc filtrée. Seuls les mis en cause, les témoins, les demandeurs en radiation et quelques personnalités avaient accès à la salle d’audiences. Le juge Kouamé Philippe a soumis en examen les dossiers des mises en cause. Me Dako Emmanuel, avocat de la partie plaignante, a justifié l’absence des témoins des villages par la psychose qui se serait installée après les violences enregistrées à l’audience du lundi dernier. C’est avec le dossier de Camara Madigbè, technicien d’assainissement que les débats ont été ouverts. L’accusateur, Kouadio Kanga Dlc de Gbagbo à Abengourou n’a pu apporter les preuves attendues. Me Dako a, quant à lui, brandi sa fameuse « liste Cedeao » obtenue, selon lui, grâce aux bons soins de l’Oni. Très vite le procureur Koutou Thomas va soumettre l’avocat au feu des questions. « Est-ce que le fichier de la cedeao que vous présentez a servi de base aux différents croisements de la Cei ? L’Oni qui est une structure sérieuse aurait quand même dû le mettre à la disposition de la Cei pour faire les différents croisements ! ». Une question à laquelle Me Dako a été incapable d’apporter un début de réponse. Ce qui a conduit le tribunal à rétablir Camara Madigbè dans ses droits. Il en est de même pour les 7 autres accusés qui ont tous fourni des preuves de leur nationalité ivoirienne. Se sentant en position de faiblesse, et pour ne pas paraître ridicule Me Dako demande la suspension de l’audience pour se concerter avec ses clients. A la reprise de l’audience, il fait valoir le fait qu’une de ses clientes, en l’occurrence Koné Kadidiatou a été prise à partie par des manifestants alors qu’elle partait chercher ses preuves. Le juge Kouamé Philippe a rappelé que le dernier délai des audiences judiciaires était fixé à ce jeudi 26 août et qu’en cas de renvoi, l’accusation devra en assumer toutes les conséquences. Ce qui a été accepté. Le tribunal a donc répondu positivement à la requête. L’audience judiciaire est donc renvoyée au mardi 31 Août.
Koffi Jean Luc à Abengourou
Annoncée pour prendre fin le jeudi 26 août dernier, sur toute l’étendue du territoire ivoirien, l’audience du contentieux judiciaire vient encore d’être suspendue, pour être renvoyée par le juge Kouamé Philippe au mardi prochain. Jeudi, dès le matin, avant l’ouverture du procès, un important dispositif sécuritaire a été mis en place au tribunal de première instance de la cité royale. L’entrée du palais de justice était donc filtrée. Seuls les mis en cause, les témoins, les demandeurs en radiation et quelques personnalités avaient accès à la salle d’audiences. Le juge Kouamé Philippe a soumis en examen les dossiers des mises en cause. Me Dako Emmanuel, avocat de la partie plaignante, a justifié l’absence des témoins des villages par la psychose qui se serait installée après les violences enregistrées à l’audience du lundi dernier. C’est avec le dossier de Camara Madigbè, technicien d’assainissement que les débats ont été ouverts. L’accusateur, Kouadio Kanga Dlc de Gbagbo à Abengourou n’a pu apporter les preuves attendues. Me Dako a, quant à lui, brandi sa fameuse « liste Cedeao » obtenue, selon lui, grâce aux bons soins de l’Oni. Très vite le procureur Koutou Thomas va soumettre l’avocat au feu des questions. « Est-ce que le fichier de la cedeao que vous présentez a servi de base aux différents croisements de la Cei ? L’Oni qui est une structure sérieuse aurait quand même dû le mettre à la disposition de la Cei pour faire les différents croisements ! ». Une question à laquelle Me Dako a été incapable d’apporter un début de réponse. Ce qui a conduit le tribunal à rétablir Camara Madigbè dans ses droits. Il en est de même pour les 7 autres accusés qui ont tous fourni des preuves de leur nationalité ivoirienne. Se sentant en position de faiblesse, et pour ne pas paraître ridicule Me Dako demande la suspension de l’audience pour se concerter avec ses clients. A la reprise de l’audience, il fait valoir le fait qu’une de ses clientes, en l’occurrence Koné Kadidiatou a été prise à partie par des manifestants alors qu’elle partait chercher ses preuves. Le juge Kouamé Philippe a rappelé que le dernier délai des audiences judiciaires était fixé à ce jeudi 26 août et qu’en cas de renvoi, l’accusation devra en assumer toutes les conséquences. Ce qui a été accepté. Le tribunal a donc répondu positivement à la requête. L’audience judiciaire est donc renvoyée au mardi 31 Août.
Koffi Jean Luc à Abengourou