(Avec Reuters) L'embargo sur les armes en vigueur en Côte d'Ivoire, qui rend difficile l'importation d'équipement anti-émeutes, est indirectement à l'origine de la mort de onze manifestants tués en février par les forces de l'ordre, ont rapporé aujourd'hui les Nations unies.
Selon un rapport de l'Onu sur ces semaines de violentes manifestations, 13 personnes ont été tuées, onze par balles et deux battues à mort. Soixante-seize civils et 18 policiers et soldats ont par ailleurs été blessés.
"Nous exhortons le gouvernement à prendre des mesures pour permettre aux forces de sécurité d'utiliser des armes conventionnelles pour maintenir l'ordre", a déclaré le responsable de la mission des droits de l'homme de l'Onu, Simon Munzu.
"On ne maintient pas l'ordre avec des armes à feu. C'est pour cela que nous exhortons la communauté internationale à faire une exception dans l'embargo sur l'importation d'armes dans le cas du matériel anti-émeutes", a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité de l'Onu impose depuis 2004 un embargo sur la vente d'armes à la Côte d'Ivoire. Le gouvernement ivoirien s'est plaint à plusieurs reprises du mauvais équipement de ses soldats et de ses policiers.
Le Conseil de sécurité est réticent à lever l'embargo avant l'organisation de l'élection présidentielle. Reportée à plusieurs reprises, elle doit se tenir le 31 octobre prochain.
Selon un rapport de l'Onu sur ces semaines de violentes manifestations, 13 personnes ont été tuées, onze par balles et deux battues à mort. Soixante-seize civils et 18 policiers et soldats ont par ailleurs été blessés.
"Nous exhortons le gouvernement à prendre des mesures pour permettre aux forces de sécurité d'utiliser des armes conventionnelles pour maintenir l'ordre", a déclaré le responsable de la mission des droits de l'homme de l'Onu, Simon Munzu.
"On ne maintient pas l'ordre avec des armes à feu. C'est pour cela que nous exhortons la communauté internationale à faire une exception dans l'embargo sur l'importation d'armes dans le cas du matériel anti-émeutes", a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité de l'Onu impose depuis 2004 un embargo sur la vente d'armes à la Côte d'Ivoire. Le gouvernement ivoirien s'est plaint à plusieurs reprises du mauvais équipement de ses soldats et de ses policiers.
Le Conseil de sécurité est réticent à lever l'embargo avant l'organisation de l'élection présidentielle. Reportée à plusieurs reprises, elle doit se tenir le 31 octobre prochain.