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Politique Publié le lundi 30 août 2010 | Le Mandat

Respect de la date du 31 octobre - Les choses se confirment

© Le Mandat Par DR
Commission Electorale Indépendante : SEM Youssouf Bakayoko, président
Désormais, il n’existe plus d’arguments pour ne pas tenir la date du 31 octobre 2010, fixée pour le premier tour de l’élection présidentielle. En effet, tout est maintenant mis en place pour que la Côte d’ivoire connaisse pour la première fois, depuis dix (10) ans de gestion du pouvoir par le régime Fpi, une élection. La question du financement du processus qui était pour certains un argument pour ne pas aller aux élections, a été finalement résolue. Du moins, si l’on s’en tient aux propos tenus par Emmanuel Ahoutou Koffi, le Directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances qui a révélé au cours d’une conférence de presse que « La sortie de crise ne souffre pas de programme budgétaire. Tout a été fait pour payer en priorité les opérations de sortie de crise ». L’argent étant le nerf de la guerre, si à ce niveau aucun problème n’est à signaler, il va sans dire que tout blocage au processus électoral semble donc improbable. C’est dire que l’opération d’encasernement des ex-combattants du côté des forces nouvelles, peut alors se faire sans entraves et le Centre de Commandement Intégré peut effectivement fonctionner. Ce qui rassure davantage et autorise les Ivoiriens à espérer quant au respect de cette nouvelle date de l’élection présidentielle. La Commission Electorale Indépendante (Cei) vient de mettre fin au contentieux qui est arrivé à son terme tout en promettant le respect scrupuleux de son chronogramme pouvant conduire à la date du 31 octobre. Quant aux acteurs politiques et aux ex-antagonistes de la crise ivoirienne, ils montrent des dispositions qui pour cette fois-ci, laissent croire à la tenue effective des élections. Même si quelques inquiétudes sont perceptibles du côté de l’armée qui a dénoncé le vendredi dernier, des menaces susceptibles de compromettre le processus de paix, cela n’enlève rien à la détermination de la Cei et des acteurs politiques à tenir le premier tour de l’élection présidentielle le 31 octobre 2010. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec tous ces éléments, aucun autre argument ne pourrait justifier encore d’un autre report des élections.

L.T
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