ABIDJAN - Le président burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne, a invité lundi les protagonistes "au respect" du 31 octobre, date fixée pour le scrutin présidentiel en Côte
d'Ivoire, affirmant vouloir poursuivre sa médiation, selon un communiqué.
M. Compaoré a appelé "le président de la Commission électorale indépendante (CEI) et les autres acteurs nationaux concernés (...) à oeuvrer sans relâche au respect du calendrier électoral", se félicitant des "avancées importantes" enregistrées, poursuit le texte transmis à l'AFP.
"Facilitateur" des accords de paix signés en 2007 à Ouagadougou, M. Compaoré a également affirmé "sa disponibilité et son engagement" à poursuivre la médiation "pour une sortie de crise apaisée".
Le président burkinabè avait averti début juin qu'il pourrait cesser en 2010 sa médiation dans la crise ivoirienne --alors qu'un scrutin présidentiel se fait toujours attendre dans ce pays-- "si à une certaine date", la crise n'avait pas trouvé de solution.
Le scrutin fixé à la fin-octobre est censé clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux, le Sud loyaliste et le Nord tenu par les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN). Le respect de cette échéance suppose la fin des opérations pré-électorales et le désarmement des FN.
d'Ivoire, affirmant vouloir poursuivre sa médiation, selon un communiqué.
M. Compaoré a appelé "le président de la Commission électorale indépendante (CEI) et les autres acteurs nationaux concernés (...) à oeuvrer sans relâche au respect du calendrier électoral", se félicitant des "avancées importantes" enregistrées, poursuit le texte transmis à l'AFP.
"Facilitateur" des accords de paix signés en 2007 à Ouagadougou, M. Compaoré a également affirmé "sa disponibilité et son engagement" à poursuivre la médiation "pour une sortie de crise apaisée".
Le président burkinabè avait averti début juin qu'il pourrait cesser en 2010 sa médiation dans la crise ivoirienne --alors qu'un scrutin présidentiel se fait toujours attendre dans ce pays-- "si à une certaine date", la crise n'avait pas trouvé de solution.
Le scrutin fixé à la fin-octobre est censé clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux, le Sud loyaliste et le Nord tenu par les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN). Le respect de cette échéance suppose la fin des opérations pré-électorales et le désarmement des FN.