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Politique Publié le mercredi 1 septembre 2010 | Soir Info

Sortie de crise, élection du 31 octobre - Les révélations d’un conseiller de chef de l’Etat -« Il y aura des bouleversements institutionnels » - « Ce n’est pas avec la liste actuelle qu’on ira aux élections »

Des révélations à couper parfois le souffle ! Sébastien Zahiri Ziki y est allé, hier, de ses convictions profondes et autres révélations divines. Le conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des religions, des traditions et de l’identification était invité à la tribune des « Communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo ». Les débats se tenaient dans un restaurant chic des 2 plateaux et les hommes de média ont été plutôt bien servis. L’invité leur a fait une série de révélations dont quelques unes n’étaient pas parfaitement étranges. Il a ainsi expliqué que la date du 31 Octobre 2010 prévue pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle lui avait été révélée longtemps avant : « le 16 avril 2008, après la fixation de la présidentielle pour le 30 novembre 2008, Dieu m’a révélé que ce sera plutôt le 31 Octobre 2010. Par la suite, le 16 novembre 2009, il m’a été spécifié qu’il ne permettrait plus qu’une date soit fixée si ce n’est le 31 Octobre 2010. C’est ce qui a été fait le 05 août 2010, après de vaines tentatives d’agir autrement ». Zahiri Ziki a appris que Laurent Gbagbo « sera élu quelle que soit la liste électorale retenue », puisque suivant l’une de ses révélations, il est prévu que le chef de l’Etat actuel reste en fonction jusqu’en 2015. L’invité des « Communicateurs citoyens bénévoles » a encore révélé que des bouleversements institutionnels étaient prévus si on s’en tenait au plan divin. « Il va y avoir des bouleversements d’ordre institutionnel », a rapporté Zahiri Ziki, magistrat de profession. Il a signifié que la crise de février 2010 avec la double dissolution du gouvernement et de la Cei était le « signe » des bouleversements à venir. Le collaborateur de Laurent Gbagbo- dans la suite de ses révélations-a appris que la liste électorale actuelle n’est pas celle qui conduira le pays aux élections.

De la fin de la rébellion

Zahiri Ziki de détailler : « en 2008, il m’a été révélé que ce n’est pas avec la liste actuelle qu’on va aller aux élections. Puisque je crois en cela, je ne me suis pas fait enrôler. Moi-même qui suis en train de vous parler, je fais partie de ceux qui ne sont pas sur la liste électorale actuelle. J’ai foi que la liste sur laquelle je vais figurer va arriver. Tout ce que nous voyons autour du contentieux judiciaire me conforte dans cette foi. Cette foi m’amène à ne pas sentir de pression. Je suis à l’aise et j’attends qu’on arrive à la liste que l’Ins va établir selon la législation. Ceux qui- comme moi ne figurent pas sur la liste actuelle- pourront y figurer. Si pour une raison ou pour une autre, cette liste devait être maintenue, nous pouvons prier Dieu pour que cela ne porte pas préjudice à notre candidat ».
L’orateur avait- à chacune de ses révélations- fait remarquer qu’il restait après tout un humain et pouvait se tromper sur certains points. Surtout que « Dieu change (parfois) les temps et les circonstances ». Sa conviction était toutefois intacte : « Dieu est l’acteur principal du processus de sortie de crise ».
M. Zahiri a annoncé l’échec des auteurs de la guerre du 19 septembre. « Dès le déclenchement de la crise armée, le Seigneur Jésus-Christ m’a révélé qu’il va y mettre fin par l’échec de ses auteurs et commanditaires. (…) Il va permettre que ceux-ci se fassent la guerre sauf, s’ils se repentent en reconnaissant avoir eu tort de prendre les armes contre la Côte d’Ivoire, en regrettant de les avoir pris et en les déposant sans la moindre condition », a fait valoir Zahiri Ziki.
Dans son exposé liminaire, le magistrat avait largement évoqué la question du contentieux judiciaire. Il a relevé la charge de la preuve de l’inscription indue et l’absence de tout recours contre les décisions des juridictions saisies. « S’agissant du premier point (…) le garde des sceaux a pris une circulaire dans laquelle il soutient que l’objet de la demande en radiation n’est pas une contestation ou une revendication de nationalité, mais un recours contre une décision de la Cei. Cette indication a suffi pour mettre la charge de la preuve sur le demandeur en radiation au lieu de la mettre sur le pétitionnaire dont la nationalité est contestée, comme le prévoit le code de la nationalité », écrit Sébastien Zahiri Ziki.
A une question qui lui avait été posée sur le fait que le responsable actuel de l’ex-rébellion soit un magistrat hors hiérarchie, M. Zahiri a estimé que cela posait « évidemment » un problème d’éthique. Le magistrat qu’il est n’aurait « pas » accepté d’être ministre pour le compte d’une…ex-rébellion. A fortiori, secrétaire général ; donc, premier responsable du mouvement.

Kisselminan COULIBALY

Légende : Sébastien Zahiri Ziki, conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des religions, des traditions et de l’identification.

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