Caravane du “fair-play politique”: Jacqueline Oble (candidate indépendante) //“C`est le mérite qu`il faut promouvoir et non la médiocrité”

Après une légère pause, la caravane du " Fair play politique" initiée depuis le mercredi 18 août par Karim Ouattara, secrétaire général du Mouvement pour la conscience républicaine (Mrc), a repris ses visites aux différents quartiers généraux des candidats à la présidentielle. Hier, la caravane s'est rendue successivement à la direction de campagne de Jacqueline Lohoues Oble et de Gnamien Konan. Pour la candidate de l'alternative, "la tenue rapide des élections est une condition pour la jeunesse de s'épanouir". Justifiant son choix dans la course à l'élection présidentielle, elle a indiqué : " C'est pour la jeunesse que je suis candidate, cela fait 36 ans que je suis enseignante et je connais les problèmes de la jeunesse. Mais avant, il faut la paix, quand il y la paix, tout le reste peut venir. La bonne gouvernance et la justice sont des notions qu'il faut cultiver" a-t-elle-martelé. Et d'ajouter à l'endroit de la jeunesse, "Il faut avoir de l'espoir parce que notre jeunesse n'a plus d'espoir. C'est le mérite qu'il faut promouvoir et non la médiocrité" a-t-elle précisé avant en appeler à la tenue des élections dans un climat apaisé. Pour Evariste Brou, directeur national de campagne de Jacqueline Oble, la formation et l'enseignement de qualité sont les gages pour une jeunesse responsable. "Si notre jeunesse est oisive, désœuvrée, c'est un préjudice pour notre pays. Il faut s'engager dans une formation qualifiante pour que la jeunesse soit compétitive". Au quartier général de l'Union pour la Côte d'Ivoire, le candidat Gnamien Konan a dépeint la situation de l'école. Pour lui, "Tout le monde est découragé de l'école parce que l'école ne débouche sur rien. Il faut être victime de la Licorne pour entrer à l'Ena, nos enfants n'ont aucun avenir dans ce pays". Quant à l'avenir de la Côte d'Ivoire, il a dit ceci : " Je suis très pessimiste pour ce pays. Les élections sont notre seule chance. Dans 5 ans, si rien n'est fait, ce sera Haïti. Si nous ne changeons pas de direction, la Côte d'Ivoire va dans un grand trou". Il s'est félicité de l'initiative de Karim Ouattara. Le jeudi prochain, ce sera au tour du Pdci et du RDR.
Jean Prisca