Félicien Sékongo (FN): "Le 31 octobre est un tournant qu’il ne faut pas rater"

Le porte parole des Forces Nouvelles, Félicien sékongo, s’est pronnoncé, samedi dernier, à Bouaké, au cours d’un point de presse, sur l’évolution actuelle du processus de sortie de crise.
Selon le porte parole de l’ex-rébellion, les Forces Nouvelles constatent avec satisfaction la fin du contentieux sur la liste électorale provisoire. Elles félicitent et encouragent à cet effet le premier ministre Guillaume Soro et la commission électorale indépendante (CEI) dans la réussite de cette mission. Les Forces Nouvelles, a rappelé l’envoyé de Guillaume Soro, ont pour objectif commun le respect de la date du 31 octobre prochain prévue pour l’organisation des élections présidentielles. Le respect de cette date aux dires de Sékongo, est un combat singulier pour les Forces Nouvelles qu’il faut coûte que coûte gagner. L’envoyé de Guillaume Soro est également revenu sur la fin du processus d’encasernement des 5000 volontaires de l’armée nouvelle (VAN) des Forces armées des Forces Nouvelles (FAFN). «Cet encasernement est un signal fort que les Forces Nouvelles donnent à la communauté nationale et internationale en rapport avec l’idéal de paix auquel elles aspirent fortement et inexorablement. Elles rappellent une fois de plus que l’élection présidentielle du 31 octobre prochain est un tournant qu’il ne faut rater sous aucun prétexte». Pour la réussite de l’élection présidentielle le porte parole des Forces Nouvelles a lancé un appel aux hommes politiques afin qu’ils se départissent des passions électoralistes pour se satisfaire de l’avènement et de l’expression de la démocratie dans le pays. Quant aux citoyens ivoiriens, il leur demande de finir les débats de l’ethnicisme exacerbé et honteux qui a fait trop mal au pays. «Enrichissons-nous de notre diversité et allons à la consolidation de l’identité ivoirienne tout simplement. Et disons non aux appels à la division, à la fracture de tout genre au nom de l’intérêt de notre nation », a recommandé Félicien Sékongo.

Dénis KONE à Bouaké