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Politique Publié le dimanche 5 septembre 2010 | RFI

La Côte d`Ivoire sera-t-elle prête pour aller aux élections le 31 octobre ?

© RFI Par DR
Activités gouvernementales : Le premier ministre Guillaume Kigbafory Soro
La Côte d'Ivoire sera-t-elle prête pour aller aux élections le 31 octobre prochain comme prévu ? Chacun l'espère mais le Premier ministre Guillaume Soro estime qu'il faut mettre les bouchées doubles pour régler les derniers problèmes.

Le Premier ministre exhorte la Commission électorale indépendante (Céni) à travailler plus vite. Il reste beaucoup à faire sur le plan technique pour préparer le scrutin. Méité Sindou, le porte-parole du Premier ministre ivoirien :

« Il faut exhorter, encourager, aider la Commission électorale indépendante pour réaliser ce challenge technique. Il s’agit de la finalisation de la difficile élection. Il faut sélectionner et former le personnel électoral. Pas moins de 66 000 agents électoraux vont être engagés. Il faut également régler le problème de la cartographie, c’est-à-dire l’implantation des lieux de vote sur toute l’étendue du territoire. Il n’y aura pas moins de 11 000 lieux de vote pour environ 23 000 bureaux de vote. Cela nécessite au plan logistique que la Céni fasse un pointage au plan géographique pour les localiser, pour que nous nous assurions que ces lieux sont opérationnels.

Il faut régler également le problème de l’édition des imprimés électoraux. Eviter les procès verbaux, les enveloppes, les différents supports électoraux. Il faut s’y prendre maintenant. Enfin, la Commission électorale indépendante doit très rapidement proposer un mécanisme pour la gestion des résultats électoraux. Il faut s’atteler sans délai et de manière simultanée à l’exécution de ces tâches parce que le délai qui nous sépare aujourd’hui du 31 octobre n’excède pas soixante jours ».

Deuxième point, sur le plan sécuritaire, les choses sont bien avancées. Le programme de regroupement et d'encasernement des ex-combattants incorporés dans la nouvelle armée est achevé, mais il faut toujours s'occuper du sort de quelques milliers d'ex-combattants qui souhaitent quant à eux revenir à la vie civile. Près de dix mille ont été pris en main, il en reste sept mille à aider, afin que, comme le dit Meité Sindou, personne ne soit au bord de la route avant le scrutin :

« Le problème, c’est sur le volet de la réinsertion des ex-combattants. Ils souhaitent tout simplement être réinsérés dans la vie civile. C’est là que l’on a un tout petit peu de difficultés, relativement à la mise en œuvre de programmes de réinsertion et de réhabilitation communautaire. Il doit y avoir environ 15, 17 000 ex-combattants. Près de 11 000 ont été pris en main, il en reste encore quelques milliers. Il faut conclure ce programme et le principe, c’est de ne laisser personne au bord du chemin avant, pendant et après le scrutin présidentiel. Tout le monde doit avoir été fiché, les armes répertoriées et stockées, parce que si les ex-combattants restent au bord du chemin, hors des programmes, cela peut comporter quelques dangers pour la paix et la stabilité ».
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