24 heures après la réunion du dialogue républicain, au palais présidentiel, on en sait un peu plus sur le déroulement de cette rencontre au sommet entre les principaux acteurs du processus de sortie de crise.
Tous les observateurs de la scène politique sont d’accord sur le caractère déterminant de la réunion du dialogue républicain qui s’est tenue, lundi dernier, au palais présidentiel. Elle est d’autant plus déterminante qu’elle ouvre directement la voie vers le prochain scrutin présidentiel. Selon des sources proches de la rencontre, les échanges se sont déroulés dans une ambiance détendue.
La réunion a d’abord entendu une communication du Premier ministre sur la vérification. Le consensus a été obtenu sur le cas des 55.000 personnes pour lesquelles il n’a pas été possible d’avoir une concordance entre les déclarations de recensement et l’état-civil. Eclairés sur le processus ayant conduit à leur identification, les participants ont donné leur quitus pour leur mise à l’écart. Ceux-ci pourront certainement régulariser leur situation après le vote, s’ils apportent les preuves idoines.
Ensuite, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a exposé sur le contentieux. Selon certaines sources, le nombre de personnes radiées, conformément à la procédure arrêtée, devrait atteindre 3.000. Mais, il faut attendre la consolidation des résultats de l’intérieur du pays et de l’extérieur par la Cei pour avoir une idée exacte de ceux qui seront retirés de la liste définitive, suite au contentieux.
La réunion s’est surtout inquiétée des retards de la consolidation, étant entendu que la liste devait être finalisée hier, selon le chronogramme de la commission. Il faut noter qu’une réunion s’est tenue hier à la primature sur le sujet. Le Premier ministre a demandé aux techniciens de lui transmettre sous 48 heures une version électronique de la liste définitive consolidée. Le chef de l’Etat tient, selon nos sources, à signer cette semaine le décret sur la liste.
Les participants se sont aussi souciés du respect des jalons qui restent à respecter pour le respect du 31 octobre. Les débats ont par exemple été animés autour de la question des imprimés électoraux. Les opposants, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Alassane Ouattara, leader du Rassemblement des républicains(Rdr) n’étant pas opposés au recours à des imprimeurs extérieurs pour palier d’éventuelles défaillances de l’Imprimerie nationale. Quant au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, il souhaite le respect de la loi qui désigne l’opérateur national pour cette tâche. Sur cette question et bien d’autres, notamment la cartographie électorale, la réunion a recommandé à la Cei d’accélérer le rythme pour une meilleure maîtrise du chronogramme. D’ailleurs, le Premier ministre, Guillaume Soro, doit recevoir aujourd’hui le président de la Cei, Youssouf Bakayoko et le Secrétaire général du gouvernement, président du conseil d’administration de l’imprimerie nationale pour trouver des solutions urgentes au problème des imprimés.
Une fois bouclées ces étapes charnières, les membres du dialogue républicain se rendront dans la capitale burkinabé le 20 septembre. Ils constateront avec le facilitateur, Blaise Compaoré, que le processus électoral est bien engagé dans son dernier tunnel. D’autres questions devraient être au menu de ce dernier grand rendez-vous de Ouaga. Notamment la gestion des périodes pré et post élections. Convaincu de la nécessité d’un climat apaisé avant et après les élections, Guillaume Soro a déjà obtenu l’accord de principe des trois principaux candidats lors de la réunion du lundi. Ces derniers se sont engagés à respecter le verdict des urnes. Cet engagement devrait être solennellement réaffirmé lors du prochain Cpc. Guillaume Soro qui s’est réjoui de ce ‘’pacte’’, prévoit lui donner une assise nationale, à travers une réunion qui rassemblera les différents prétendants au fauteuil présidentiel.
Il faut préciser que la liste électorale sera explicitement certifiée par l’Onuci. « Quand tout le processus concernant la liste définitive sera réglé, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies va certifier la liste », a confirmé hier Hamadoun Touré, porte-parole de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
Marc Dossa
Tous les observateurs de la scène politique sont d’accord sur le caractère déterminant de la réunion du dialogue républicain qui s’est tenue, lundi dernier, au palais présidentiel. Elle est d’autant plus déterminante qu’elle ouvre directement la voie vers le prochain scrutin présidentiel. Selon des sources proches de la rencontre, les échanges se sont déroulés dans une ambiance détendue.
La réunion a d’abord entendu une communication du Premier ministre sur la vérification. Le consensus a été obtenu sur le cas des 55.000 personnes pour lesquelles il n’a pas été possible d’avoir une concordance entre les déclarations de recensement et l’état-civil. Eclairés sur le processus ayant conduit à leur identification, les participants ont donné leur quitus pour leur mise à l’écart. Ceux-ci pourront certainement régulariser leur situation après le vote, s’ils apportent les preuves idoines.
Ensuite, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a exposé sur le contentieux. Selon certaines sources, le nombre de personnes radiées, conformément à la procédure arrêtée, devrait atteindre 3.000. Mais, il faut attendre la consolidation des résultats de l’intérieur du pays et de l’extérieur par la Cei pour avoir une idée exacte de ceux qui seront retirés de la liste définitive, suite au contentieux.
La réunion s’est surtout inquiétée des retards de la consolidation, étant entendu que la liste devait être finalisée hier, selon le chronogramme de la commission. Il faut noter qu’une réunion s’est tenue hier à la primature sur le sujet. Le Premier ministre a demandé aux techniciens de lui transmettre sous 48 heures une version électronique de la liste définitive consolidée. Le chef de l’Etat tient, selon nos sources, à signer cette semaine le décret sur la liste.
Les participants se sont aussi souciés du respect des jalons qui restent à respecter pour le respect du 31 octobre. Les débats ont par exemple été animés autour de la question des imprimés électoraux. Les opposants, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Alassane Ouattara, leader du Rassemblement des républicains(Rdr) n’étant pas opposés au recours à des imprimeurs extérieurs pour palier d’éventuelles défaillances de l’Imprimerie nationale. Quant au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, il souhaite le respect de la loi qui désigne l’opérateur national pour cette tâche. Sur cette question et bien d’autres, notamment la cartographie électorale, la réunion a recommandé à la Cei d’accélérer le rythme pour une meilleure maîtrise du chronogramme. D’ailleurs, le Premier ministre, Guillaume Soro, doit recevoir aujourd’hui le président de la Cei, Youssouf Bakayoko et le Secrétaire général du gouvernement, président du conseil d’administration de l’imprimerie nationale pour trouver des solutions urgentes au problème des imprimés.
Une fois bouclées ces étapes charnières, les membres du dialogue républicain se rendront dans la capitale burkinabé le 20 septembre. Ils constateront avec le facilitateur, Blaise Compaoré, que le processus électoral est bien engagé dans son dernier tunnel. D’autres questions devraient être au menu de ce dernier grand rendez-vous de Ouaga. Notamment la gestion des périodes pré et post élections. Convaincu de la nécessité d’un climat apaisé avant et après les élections, Guillaume Soro a déjà obtenu l’accord de principe des trois principaux candidats lors de la réunion du lundi. Ces derniers se sont engagés à respecter le verdict des urnes. Cet engagement devrait être solennellement réaffirmé lors du prochain Cpc. Guillaume Soro qui s’est réjoui de ce ‘’pacte’’, prévoit lui donner une assise nationale, à travers une réunion qui rassemblera les différents prétendants au fauteuil présidentiel.
Il faut préciser que la liste électorale sera explicitement certifiée par l’Onuci. « Quand tout le processus concernant la liste définitive sera réglé, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies va certifier la liste », a confirmé hier Hamadoun Touré, porte-parole de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
Marc Dossa
