Le sergent de police G. Kouassi est mort. Il se serait tiré une balle au cou. Des indiscrétions affirment que le flic aurait mis son pistolet automatique sous son oreiller avant de dormir et que par une imprudence, il aurait appuyé sur la détente pour faire partir le coup mortel. Dans tous les cas, le drame s’est produit dans la nuit du mardi vers 4 h à Abobo «les 4 étages» non loin de l’hôpital général Félix Houphouët Boigny. Le sous-officier est un élément de la «Force spéciale», une unité de la brigade anti-émeute (Bae), basée à Yopougon. Le crime s’est passé dans la cour familiale à Abobo où le policier a passé le week-end avec ses parents. Selon des sources à la police criminelle, les circonstances de ce drame sont encore inconnues. Il en est de même pour le motif du crime. Le Lt K.M en charge du dossier a ouvert une enquête, depuis hier, pour comprendre et connaître le mobile de ce meurtre (?). Selon lui, l’équipe de limiers s’est déportée sur les lieux du crime vers 8 h pour faire le constat d’usage. « Le corps se trouve à la morgue du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody. Nous devons examiner la dépouille mortelle et s’il y a une autopsie à faire alors on avisera la hiérarchie de la police nationale. Mais pour l’instant, c’est une mort non élucidée qu’il va falloir bien évidement élucider», nous confie l’officier en insistant sur le fait qu’il est trop tôt pour parler de «suicide ou d’assassinat». Pour lui, seules les conclusions de l’enquête pourront déterminer «exactement» les contours du crime qui plonge la police nationale dans le deuil.
Ouattara Moussa
Ouattara Moussa