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Politique Publié le jeudi 9 septembre 2010 | Notre Voie

Election présidentielle - Laurent Dona Fologo aux populations de Grand-Zattry: "Ceux qui se battent aujourd’hui pour le pouvoir le font pour leurs poches"

© Notre Voie Par Prisca
Littérature - La Côte d`Ivoire rend hommage à l`écrivain Bernard B. Dadié
L’Afrique a rendu un vibrant hommage à l’écrivain Bernard Binlin Dadié, les 30 et 31 août 2010, à la salle Ernesto Djédjé-Lougah-François du Palais de la culture d’Abidjan- Treichville
“Ceux qui se battent aujourd’hui pour arracher le pouvoir à Gbagbo le font pour leurs poches et pour l’intérêt de leurs amis étrangers. Ils ne pensent pas aux Ivoiriens”. Ces propos sont de Laurent Dona Fologo, président du Conseil économique et social (Ces) par ailleurs président du Rassemblement pour la Paix et le Partage (RPP). Il les a tenus le samedi 4 septembre dernier, lors de la cérémonie d’investiture de l’Association des filles de Grand-Zattry à la place de la mairie de ladite localité. En outre, l’orateur du jour a invité la population à se serrer les coudes afin de faire obstacle aux semeurs de troubles. Action qui permettra de préparer la victoire du candidat de la majorité présidentielle. “Nous devons faire triompher Gbagbo pour barrer la route à ces imposteurs. Il faut montrer à ces gens-là que le pouvoir se gagne dans les urnes et non par la force. Et la meilleure punition qu’on puisse leur donner, c’est de faire gagner Laurent Gbagbo dès le premier tour des élections”, a-t-il indiqué avant d’ajouter : “la Côte d’Ivoire ne doit pas être gouvernée par quelqu’un qui ne mérite pas de la gouverner”. S’adressant à la forte communauté étrangère, le président du conseil économique et social a demandé à celle-ci de ne pas s’impliquer dans la politique ivoirienne. “Lorsque les Guinéen, les Maliens ou les Sénégalais votent leur président, les ressortissants de ces pays participent à ce vote dans leurs ambassades respectives à Abidjan. Mais, quand il s’agit des élections Ivoiriennes, les Guinéens, les maliens et les Sénégalais doivent se mettre à l’écart, car il ne faut pas confondre l’intégration fraternelle, l’hospitalité avec l’acquisition de droits qui sont pas les vôtres”, a-t-il prévenu. Il n’a pas manqué de demander à ces communautés de respecter les droits coutumiers de leurs régions d’accueil. Aussi a-t-il félicité et encouragé les filles de Grand-Zattry à faire du développement leur cheval de bataille. La présidente de l’Association des filles de ladite ville, Mme Gbalé Wassia Hélène, a indiqué que les femmes s’attaqueront à la pauvreté pour contribuer au bien-être des membres.

Robalé Symphorien
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