La Commission électorale indépendante (CEI) vient de faire adopter la liste électorale définitive par les membres du Cadre permanent de concertation (CPC) de l’Accord politique de Ouagadougou. Si ce progrès notable présage le respect effectif de la date 31 octobre 2010, il est à craindre que la confection des documents électoraux ne vienne annihiler tous les efforts. La CEI en a-t-elle la maîtrise et l’exclusivité ?
Les Présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié ; les Premiers ministres Alassane Dramane Ouattara et Guillaume Soro Kigbafori ; Bouraïma Baldini, Représentant du Facilitateur Blaise Compaoré et Youssouf Bakoyoko, Président de la Commission électorale indépendante (CEI) ont visé certainement un jour férié et de piété, favorable aux prises de décisions importantes pour agir ce lundi 06 septembre 2010. C’est à la surprise quasi générale que les membres du Cadre permanent de concertation (CPC), l’organe suprême de l’Accord politique de Ouagadougou, ont adopté de façon consensuelle la liste électorale définitive qui doit servir à la présidentielle du 31 octobre 2010. En dépit des gros nuages qui planaient sur le processus, à la suite des contentieux judiciaires mouvementés sur cette liste. Ce qui vient attester la volonté manifeste des principaux candidats au scrutin présidentiel de faire sortir la vérité des urnes.
Ou certainement, Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara sont réellement en phase avec la CEI et son président, nonobstant les déclarations politiciennes. Pour la circonstance lundi dernier, Youssouf Bakayoko a rendu compte du travail de fourmis effectué pour sortir la liste électorale définitive. A la CEI la phase du contentieux administratif qui dépendait exclusivement d’elle et qu’elle a traité en toute transparence. A la justice ce qui revient au judiciaire. Et à la Primature la vérification. Tout est ainsi clair et les candidats ont été unanimes de la clarté du processus dont ils ne pouvaient qu’accepter le résultat. Le Président de la CEI a annoncé la publication version numérique, de la liste électorale définitive pour la semaine en cours. L’on peut ainsi affirmer que Youssouf Bakayoko vient de réussir le tournant le plus difficile qui mène à la date du premier tour du scrutin présidentiel
du 31 octobre 2010. Il reste à s’attaquer aux étapes immédiates suivantes : l’édition des listes électorales définitives et la production des cartes d’électeur prévues du 09 au 25 septembre 2010; le conditionnement des listes électorales définitives et des cartes d’électeur du 26 septembre au 02 octobre 2010 ; le dispatching des listes électorales définitives et des cartes d’électeur du 03 au 09 octobre 2010 ; l’affichage des listes électorales définitives du 10 au 12 octobre 2010 ; le recrutement et la formation des agents temporaires de distribution ; et enfin la distribution des cartes aux électeurs du 09 au 15 octobre 2010.
Si toutes ses tâches susvisées sont certes à portée de main, les ivoiriens continuent de s’interroger sur par qui elles et comment seront-elles exécutées ? Notamment la confection des bulletins de vote et les formulaires de PV de décomptage sécurisés. Deux documents électoraux très sensibles, pour lesquels l’exclusivité revient de droit à l’organe qui responsable de la transparence et de la bonne tenue des élections, en l’occurrence la CEI. En sera-t-il ainsi ou la fabrication sera-t-elle aussi confiée … comme il en a été pour les cartes d’électeurs et les cartes nationales d’identité ? Le risque de fraude ou de production parallèle à ce niveau n’est pas à sous-estimer. C’est pourquoi il serait bon de le faire conformément à la loi. (Nous reviendrons là-dessus)
Des échéances somme toute, dans les cordes de la CEI. Mais il serait hasardeux de vendre la peau du loup, avant de l’avoir véritablement tué. Pour un pays qui sort d’une si longue crise comme la Côte d’Ivoire, les paramètres transparence, paix et sérénité autour du scrutin sont primordiaux. C’est la grosse équation que Youssouf BAKAYOKO et la CEI ne peuvent à eux seuls résoudre. Le soutien et l’esprit civique de tous les ivoiriens sont à mettre à contribution.
Les Présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié ; les Premiers ministres Alassane Dramane Ouattara et Guillaume Soro Kigbafori ; Bouraïma Baldini, Représentant du Facilitateur Blaise Compaoré et Youssouf Bakoyoko, Président de la Commission électorale indépendante (CEI) ont visé certainement un jour férié et de piété, favorable aux prises de décisions importantes pour agir ce lundi 06 septembre 2010. C’est à la surprise quasi générale que les membres du Cadre permanent de concertation (CPC), l’organe suprême de l’Accord politique de Ouagadougou, ont adopté de façon consensuelle la liste électorale définitive qui doit servir à la présidentielle du 31 octobre 2010. En dépit des gros nuages qui planaient sur le processus, à la suite des contentieux judiciaires mouvementés sur cette liste. Ce qui vient attester la volonté manifeste des principaux candidats au scrutin présidentiel de faire sortir la vérité des urnes.
Ou certainement, Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara sont réellement en phase avec la CEI et son président, nonobstant les déclarations politiciennes. Pour la circonstance lundi dernier, Youssouf Bakayoko a rendu compte du travail de fourmis effectué pour sortir la liste électorale définitive. A la CEI la phase du contentieux administratif qui dépendait exclusivement d’elle et qu’elle a traité en toute transparence. A la justice ce qui revient au judiciaire. Et à la Primature la vérification. Tout est ainsi clair et les candidats ont été unanimes de la clarté du processus dont ils ne pouvaient qu’accepter le résultat. Le Président de la CEI a annoncé la publication version numérique, de la liste électorale définitive pour la semaine en cours. L’on peut ainsi affirmer que Youssouf Bakayoko vient de réussir le tournant le plus difficile qui mène à la date du premier tour du scrutin présidentiel
du 31 octobre 2010. Il reste à s’attaquer aux étapes immédiates suivantes : l’édition des listes électorales définitives et la production des cartes d’électeur prévues du 09 au 25 septembre 2010; le conditionnement des listes électorales définitives et des cartes d’électeur du 26 septembre au 02 octobre 2010 ; le dispatching des listes électorales définitives et des cartes d’électeur du 03 au 09 octobre 2010 ; l’affichage des listes électorales définitives du 10 au 12 octobre 2010 ; le recrutement et la formation des agents temporaires de distribution ; et enfin la distribution des cartes aux électeurs du 09 au 15 octobre 2010.
Si toutes ses tâches susvisées sont certes à portée de main, les ivoiriens continuent de s’interroger sur par qui elles et comment seront-elles exécutées ? Notamment la confection des bulletins de vote et les formulaires de PV de décomptage sécurisés. Deux documents électoraux très sensibles, pour lesquels l’exclusivité revient de droit à l’organe qui responsable de la transparence et de la bonne tenue des élections, en l’occurrence la CEI. En sera-t-il ainsi ou la fabrication sera-t-elle aussi confiée … comme il en a été pour les cartes d’électeurs et les cartes nationales d’identité ? Le risque de fraude ou de production parallèle à ce niveau n’est pas à sous-estimer. C’est pourquoi il serait bon de le faire conformément à la loi. (Nous reviendrons là-dessus)
Des échéances somme toute, dans les cordes de la CEI. Mais il serait hasardeux de vendre la peau du loup, avant de l’avoir véritablement tué. Pour un pays qui sort d’une si longue crise comme la Côte d’Ivoire, les paramètres transparence, paix et sérénité autour du scrutin sont primordiaux. C’est la grosse équation que Youssouf BAKAYOKO et la CEI ne peuvent à eux seuls résoudre. Le soutien et l’esprit civique de tous les ivoiriens sont à mettre à contribution.
