Le président ivoirien Laurent Gbagbo a signé jeudi un décret ratifiant définitivement la composition des listes électorales en vue de l'élection présidentielle du 31 octobre prochain.
Tous les candidats ont approuvé les listes d'électeurs présentées la semaine dernière par la commission électorale nationale, ce qui lève un obstacle majeur à l'organisation de ce scrutin reporté à six reprises depuis 2005.
La question des listes électorales était la principale raison de ces reports et pierre d'achoppement entre le président Laurent Gbagbo et l'opposition.
"Je suis un homme heureux, un homme fier, un homme joyeux, même joyeux comme un enfant, parce qu'on sort enfin de cette situation qui ne ressemble pas trop a la Côte d'Ivoire", a déclaré Gbagbo. "Nous sommes au bout de nos peines."
"La Côte d'Ivoire va reprendre sa place", a-t-il ajouté.
L'élection présidentielle est censée tirer un trait sur des années de crise politique, consécutives à la guerre civile de 2002-2003.
"Nous sommes convaincus que l'élection aura lieu désormais, car Gbagbo sait maintenant qu'il peut gagner", estime Sebastian Spio-Garbrah, analyste à DaMina Advisors. "Pour le moment, il a le soutien du Premier ministre (Guillaume) Soro et l'opposition est en lambeaux."
En février dernier, Laurent Gbagbo avait dissous la précédente commission électorale après avoir accusé son président, un responsable de l'opposition, d'avoir illégalement ajouté des noms sur les listes.
"Nous sommes prêts", a déclaré Gbagbo, ajoutant qu'il ne restait que des modalités techniques à régler. L'une concerne la distribution des cartes d'électeur et des cartes d'identité, une autre le moment où les résultats seront connus.
""Notre défi politique, c'est le jour de la proclamation des résultats. On veut pas de bagarre ici. Celui qui a gagné, il a gagné. Celui qui n'a pas gagné, il n'a pas gagné", a-t-il dit.
Tim Cocks, Guy Kerivel, Pascal Liétout et Jean-Stéphane Brosse pour le service français
Tous les candidats ont approuvé les listes d'électeurs présentées la semaine dernière par la commission électorale nationale, ce qui lève un obstacle majeur à l'organisation de ce scrutin reporté à six reprises depuis 2005.
La question des listes électorales était la principale raison de ces reports et pierre d'achoppement entre le président Laurent Gbagbo et l'opposition.
"Je suis un homme heureux, un homme fier, un homme joyeux, même joyeux comme un enfant, parce qu'on sort enfin de cette situation qui ne ressemble pas trop a la Côte d'Ivoire", a déclaré Gbagbo. "Nous sommes au bout de nos peines."
"La Côte d'Ivoire va reprendre sa place", a-t-il ajouté.
L'élection présidentielle est censée tirer un trait sur des années de crise politique, consécutives à la guerre civile de 2002-2003.
"Nous sommes convaincus que l'élection aura lieu désormais, car Gbagbo sait maintenant qu'il peut gagner", estime Sebastian Spio-Garbrah, analyste à DaMina Advisors. "Pour le moment, il a le soutien du Premier ministre (Guillaume) Soro et l'opposition est en lambeaux."
En février dernier, Laurent Gbagbo avait dissous la précédente commission électorale après avoir accusé son président, un responsable de l'opposition, d'avoir illégalement ajouté des noms sur les listes.
"Nous sommes prêts", a déclaré Gbagbo, ajoutant qu'il ne restait que des modalités techniques à régler. L'une concerne la distribution des cartes d'électeur et des cartes d'identité, une autre le moment où les résultats seront connus.
""Notre défi politique, c'est le jour de la proclamation des résultats. On veut pas de bagarre ici. Celui qui a gagné, il a gagné. Celui qui n'a pas gagné, il n'a pas gagné", a-t-il dit.
Tim Cocks, Guy Kerivel, Pascal Liétout et Jean-Stéphane Brosse pour le service français