PARIS - La France voit "un acquis très important" dans l'adoption d'une liste électorale définitive en vue du scrutin présidentiel dont le premier tour a été fixé au 31 octobre en Côte d'Ivoire, a indiqué vendredi le Quai d'Orsay.
En vertu d'un décret du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, cette liste de quelque 5,7 millions d'inscrits, en vue de cette élection fixée après de multiples reports depuis 2005, a été enfin adoptée jeudi.
"Nous saluons l'annonce (...) d'un accord consensuel entre acteurs politiques sur la liste électorale définitive, puis son adoption par décret présidentiel hier. Il s'agit d'un acquis très important dans la préparation de l'élection présidentielle ivoirienne", a déclaré la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères, Christine Fages, lors d'un point-presse.
La France s'était inquiétée à diverses reprises ces derniers mois de ces reports dans un pays encore plongé dans une grave crise politique.
"Nous encourageons les autorités ivoiriennes à accomplir les actions nécessaires à la bonne tenue du scrutin", a souligné Mme Fages.
Deux ans après le début du recensement, une étape majeure semble avoir été franchie dans la sortie de crise ivoirienne et l'application de l'accord de paix signé en 2007 à Ouagadougou.
Dans ce pays de forte immigration, la question de la citoyenneté et de la nationalité est au coeur de la crise née en 2002 du putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé la Côte d'Ivoire en un sud loyaliste et un nord tenu par les FN.
Laurent Gbagbo, le Premier ministre et leader des FN Guillaume Soro et les deux grands rivaux du chef de l'Etat --l'ex-président Henri Konan Bédié et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara--, s'étaient mis d'accord sur la liste électorale lundi.
En vertu d'un décret du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, cette liste de quelque 5,7 millions d'inscrits, en vue de cette élection fixée après de multiples reports depuis 2005, a été enfin adoptée jeudi.
"Nous saluons l'annonce (...) d'un accord consensuel entre acteurs politiques sur la liste électorale définitive, puis son adoption par décret présidentiel hier. Il s'agit d'un acquis très important dans la préparation de l'élection présidentielle ivoirienne", a déclaré la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères, Christine Fages, lors d'un point-presse.
La France s'était inquiétée à diverses reprises ces derniers mois de ces reports dans un pays encore plongé dans une grave crise politique.
"Nous encourageons les autorités ivoiriennes à accomplir les actions nécessaires à la bonne tenue du scrutin", a souligné Mme Fages.
Deux ans après le début du recensement, une étape majeure semble avoir été franchie dans la sortie de crise ivoirienne et l'application de l'accord de paix signé en 2007 à Ouagadougou.
Dans ce pays de forte immigration, la question de la citoyenneté et de la nationalité est au coeur de la crise née en 2002 du putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé la Côte d'Ivoire en un sud loyaliste et un nord tenu par les FN.
Laurent Gbagbo, le Premier ministre et leader des FN Guillaume Soro et les deux grands rivaux du chef de l'Etat --l'ex-président Henri Konan Bédié et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara--, s'étaient mis d'accord sur la liste électorale lundi.