C’est véritablement un coup d’accélérateur qui vient d’être donné au processus de paix inter-ivoirien. La liste électorale définitive de 5 725 720 de personnes a été adoptée, jeudi 9 septembre 2010, par décret. Selon le texte lu par le secrétaire général, Félix Tyéoulou-Dyéla, les personnes qui figurent sur cette liste sont autorisées à recevoir leur Carte nationale d’identité (Cni). L’acte historique a donné lieu à une cérémonie au Palais présidentiel en présence des membres du gouvernement, des responsables des structures techniques chargés de l’organisation des élections et des membres de la communauté internationale dont Young J. Choi, le représentant spécial de Ban Ki Moon en Côte d’Ivoire. Ce décret, faut-il le relever, donne de l’espoir. Il fait espérer que la date du 31 octobre 2010, arrêtée pour l’organisation de la présidentielle, est à portée de main. C’est pourquoi, Laurent Gbagbo, dans son discours suite à la lecture du décret, a estimé que la Côte d’Ivoire est au bout de ses peines. « Nous sommes à la fin de nos peines parce qu’en rendant publique aujourd’hui la liste électorale définitive, on a fini », a commenté le numéro 1 ivoirien, visiblement heureux. « Donc je suis un homme heureux, un homme fier et homme joyeux comme un enfant parce qu’on sort enfin de cette situation qui ne ressemble pas trop à la Côte d’Ivoire. Et je pense que quand on va sortir des élections la Côte d’Ivoire va reprendre sa place qu’elle n’avait pas perdu parce qu’elle reste toujours le leader de l’Uemoa », a-t-il ajouté. « La réunion qui a eu lieu le lundi dernier entre le Premier ministre, le président Bédié, le Premier ministre Ouattara, le président de la Cei et moi-même, avait pour rôle de dire voici la liste électorale, voici ses caractéristiques. Est-ce qu’on est tous d’accord ? Et nous avons dit que nous sommes tous d’accord. Il s’agissait maintenant pour le président de la Cei de mettre en forme cela avec les structures techniques. Ce qui a été fait et qui nous permet cette signature aujourd’hui. On a donc fini. Maintenant chacun peut aller faire campagne », a-t-il déclaré.
« On est arrivé aux élections (…). Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va proclamer les élections. Il nous reste du travail technique, du travail pratique, mais il nous reste quand même du travail. La loi dit qu’il faut que l’Imprimerie nationale fasse un certain nombre de documents dont les bulletins de vote, les procès-verbaux qui sont dans les bureaux de vote. Il faut que cela soit fait selon la loi », a exigé M. Gbagbo, demandant au ministre de l’Economie et des finances, Charles Konan Diby « de sécuriser les fonds essentiels, nécessaires pour l’organisation pratique des élections ».
Outre la question de la confection des bulletins de vote et des procès-verbaux, le chef de l’exécutif ivoirien a dit que le deuxième problème à régler est la distribution des cartes d’identité et des cartes d’électeurs. « Là, on aura besoin de l’Onuci », a affirmé le président sortant.
« Notre défi politique, c’est le jour de la proclamation des élections. On ne veut pas de bagarre ici. Celui qui a gagné, a gagné. Celui qui n’a pas gagné, n’a pas gagné… Mais ça, c’est un autre problème qu’on discutera », a insisté le candidat de La majorité présidentielle (Lmp). Pour bien d’observateurs, le chef de l’Etat, en faisant cette déclaration, est, sans doute, prêt à se soumettre au verdict des urnes ; qu’il gagne ou qu’il perde. Par ailleurs, il a annoncé qu’une réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), le 21 septembre prochain à Ouagadougou, la capitale Burkinabé. Il s’agira juste d’aller dire merci à Blaise Compaoré pour avoir accompagner les Ivoiriens à sortir de la crise, a précisé M. Gbagbo. Et de féliciter le Premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume pour le travail accompli. « Je voudrais vous féliciter et vous remercier parce que lorsque nous avons signé l’Accord de Ouagadougou, il y a certains qui riaient sous cape, qui croyaient qu’on n’allait jamais avancer. Et bien non seulement nous avons avancé, mais nous sommes arrivés tranquillement au bout de notre course. Je voudrais vraiment vous féliciter pour le travail que vous avez fait, pour le travail que nous avons fait, pour le travail que nous continuons de faire. Il faut avancer maintenant pour les éléments pratiques à faire », a encore déclaré Laurent Gbagbo.
SYLLA Arouna
« On est arrivé aux élections (…). Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va proclamer les élections. Il nous reste du travail technique, du travail pratique, mais il nous reste quand même du travail. La loi dit qu’il faut que l’Imprimerie nationale fasse un certain nombre de documents dont les bulletins de vote, les procès-verbaux qui sont dans les bureaux de vote. Il faut que cela soit fait selon la loi », a exigé M. Gbagbo, demandant au ministre de l’Economie et des finances, Charles Konan Diby « de sécuriser les fonds essentiels, nécessaires pour l’organisation pratique des élections ».
Outre la question de la confection des bulletins de vote et des procès-verbaux, le chef de l’exécutif ivoirien a dit que le deuxième problème à régler est la distribution des cartes d’identité et des cartes d’électeurs. « Là, on aura besoin de l’Onuci », a affirmé le président sortant.
« Notre défi politique, c’est le jour de la proclamation des élections. On ne veut pas de bagarre ici. Celui qui a gagné, a gagné. Celui qui n’a pas gagné, n’a pas gagné… Mais ça, c’est un autre problème qu’on discutera », a insisté le candidat de La majorité présidentielle (Lmp). Pour bien d’observateurs, le chef de l’Etat, en faisant cette déclaration, est, sans doute, prêt à se soumettre au verdict des urnes ; qu’il gagne ou qu’il perde. Par ailleurs, il a annoncé qu’une réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), le 21 septembre prochain à Ouagadougou, la capitale Burkinabé. Il s’agira juste d’aller dire merci à Blaise Compaoré pour avoir accompagner les Ivoiriens à sortir de la crise, a précisé M. Gbagbo. Et de féliciter le Premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume pour le travail accompli. « Je voudrais vous féliciter et vous remercier parce que lorsque nous avons signé l’Accord de Ouagadougou, il y a certains qui riaient sous cape, qui croyaient qu’on n’allait jamais avancer. Et bien non seulement nous avons avancé, mais nous sommes arrivés tranquillement au bout de notre course. Je voudrais vraiment vous féliciter pour le travail que vous avez fait, pour le travail que nous avons fait, pour le travail que nous continuons de faire. Il faut avancer maintenant pour les éléments pratiques à faire », a encore déclaré Laurent Gbagbo.
SYLLA Arouna