Gbagbo veut se proclamer vainqueur des élections le 31 octobre sans attendre le coup de sifflet de la CEI. Comme en octobre 2000, ses partisans et une partie de l'armée auront leur mot à dire dans une opération rondement menée depuis près de 7 mois qui mettra également à contribution les nouvelles technologies en matière de télécommunication et des experts de haut vol.
L'information émane d'un baron du FPI un peu trop bavard. Mais nous n'en dirons pas plus sur cette source. A l'en croire, le candidat de la majorité( ?) présidentielle est persuadé de remporter les élections même si le résultat des urnes est tout autre. Et c'est ce qui fonde sa grande sérénité actuelle. De fait, explique cette source, Laurent Gbagbo est conscient de son poids réel au sein de l'électorat. Il sait que dans les urnes, les choses s'annoncent très compliquées pour lui, surtout face aux deux poids lourds de l'opposition significative, Bédié et Ouattara.
Aussi envisage-t-il un passage en force. Mais en réalité, ce passage en force, il le préparerait minutieusement depuis près de 7 mois. Car, c'est depuis cette période que dans le secret le plus souverain, il aurait fait recruter des experts en télécommunication de haut vol. Ces derniers ont établi leur quartier général à Abidjan dans un lieu encore tenu secret. Il a été mis à leur disposition des équipements de pointe en matière de télécommunication. Leur mission sera, le 31 octobre, de brouiller le système de communication national. Des études leur auraient déjà permis de savoir que tout ce système est dépendant de la société Côte d'Ivoire Telecom. Et d’identifier comment brouiller le cerveau de ce système afin de ne permettre aucune communication entre les partis politiques et leur état-major lors de la proclamation des résultats. Grace à un système satellitaire qui sera créé et des équipements conséquents mis à la disposition des responsables électoraux du FPI, Gbagbo espère communiquer des résultats qui lui sont favorables. Après quelques heures, il se proclamera vainqueur et ses partisans seront dans les rues pour manifester leur joie sous l'œil très vigilant de l'armée. Et gare à celui qui sera dans la rue pour faire entendre un autre son de cloche. Mais ce plan peut-il vraiment prospérer devant la CEI ? Le RHDP peut-il tomber dans un piège aussi gros ? La communauté internationale peut-elle cautionner une telle élection ? Ce sont là les principaux points d'interrogation qui entourent ce funeste plan.
Paul Koudou
L'information émane d'un baron du FPI un peu trop bavard. Mais nous n'en dirons pas plus sur cette source. A l'en croire, le candidat de la majorité( ?) présidentielle est persuadé de remporter les élections même si le résultat des urnes est tout autre. Et c'est ce qui fonde sa grande sérénité actuelle. De fait, explique cette source, Laurent Gbagbo est conscient de son poids réel au sein de l'électorat. Il sait que dans les urnes, les choses s'annoncent très compliquées pour lui, surtout face aux deux poids lourds de l'opposition significative, Bédié et Ouattara.
Aussi envisage-t-il un passage en force. Mais en réalité, ce passage en force, il le préparerait minutieusement depuis près de 7 mois. Car, c'est depuis cette période que dans le secret le plus souverain, il aurait fait recruter des experts en télécommunication de haut vol. Ces derniers ont établi leur quartier général à Abidjan dans un lieu encore tenu secret. Il a été mis à leur disposition des équipements de pointe en matière de télécommunication. Leur mission sera, le 31 octobre, de brouiller le système de communication national. Des études leur auraient déjà permis de savoir que tout ce système est dépendant de la société Côte d'Ivoire Telecom. Et d’identifier comment brouiller le cerveau de ce système afin de ne permettre aucune communication entre les partis politiques et leur état-major lors de la proclamation des résultats. Grace à un système satellitaire qui sera créé et des équipements conséquents mis à la disposition des responsables électoraux du FPI, Gbagbo espère communiquer des résultats qui lui sont favorables. Après quelques heures, il se proclamera vainqueur et ses partisans seront dans les rues pour manifester leur joie sous l'œil très vigilant de l'armée. Et gare à celui qui sera dans la rue pour faire entendre un autre son de cloche. Mais ce plan peut-il vraiment prospérer devant la CEI ? Le RHDP peut-il tomber dans un piège aussi gros ? La communauté internationale peut-elle cautionner une telle élection ? Ce sont là les principaux points d'interrogation qui entourent ce funeste plan.
Paul Koudou