Les attentes de la Csci
Dans son dernier communiqué sur le processus électoral, la Convention de la société civile ivoirienne (Csci) s’est dit satisfaite de « la volonté affichée des acteurs politiques ivoiriens d’aller vers une sortie pacifique de crise en passant par des élections justes et transparentes ». Cependant, relève l’organisation de Patrick N’Gouan, il serait judicieux que la Cei publie rapidement un chronogramme détaillé des tâches restant à réaliser. La Csci a également appelé à l’implication de tous les candidats dans les instances de décision et à une meilleure communication sur la question de la sécurisation du processus électoral.
Sékongo en lieu et place de Soro
Le porte-parole adjoint des Forces nouvelles a représenté, samedi, le Premier ministre à l’intronisation du chef du village de N’Guessanpokoukro dans la sous-préfecture de Sakassou. A cette occasion, il a invité ses hôtes à faire leur le processus de paix conduit par Guillaume Soro. « Le combat de Guillaume Soro et des Forces nouvelles est de faire en sorte que le repli identitaire disparaisse en Côte d’Ivoire. Pour nous, il n’est plus question de parler d’ethnie, de tribu. Il est question de parler de nation. « Le premier ministre, Guillaume Soro, me charge de vous dire que la guerre est finie. Le 31 octobre, on ira aux élections. Il se porte garant de ces élections », a indiqué Félicien Sékongo.
Annonce de 16 387 bureaux de vote : La Cei contredit l’Ins
La Commission électorale indépendante (Cei) et l’Institut national de la statistique (Ins) ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant le nombre total de bureaux de vote retenus pour le prochain scrutin présidentiel. Samedi, lors de la cérémonie officielle de remise symbolique de la version électronique de la liste électorale définitive à la Cei par les opérateurs techniques, le directeur général de l’Ins, Meleu Mathieu, a indiqué que le coffret contenait 5.725.720 inscrits pour un total de 16 387 bureaux de vote. Ce chiffre est inexact estime-t-on du côté de la Cei. Dans un communiqué signé de Diarassouba Soumalaye, commissaire central de la Cei, ce dernier soutient qu’il est précipité de le dire. « En tant que rapporteur de la sous-commission ‘’Opérations électorales’’, je tiens à souligner que les critères de détermination technique des bureaux de vote ont été arrêtés par la commission centrale de la Cei. Elle était en attente de la liste électorale définitive pour adopter et finaliser la cartographie électorale. A ce jour donc, aucun nombre de bureaux de vote ne peut être annoncé officiellement ». Une précision qui en valait la peine. Pour la transparence de la suite du processus. Cela dit, la publication, dans les plus brefs délais, de la cartographie, s’impose pour dissiper les incompréhensions.
Bamba K. Inza
Dans son dernier communiqué sur le processus électoral, la Convention de la société civile ivoirienne (Csci) s’est dit satisfaite de « la volonté affichée des acteurs politiques ivoiriens d’aller vers une sortie pacifique de crise en passant par des élections justes et transparentes ». Cependant, relève l’organisation de Patrick N’Gouan, il serait judicieux que la Cei publie rapidement un chronogramme détaillé des tâches restant à réaliser. La Csci a également appelé à l’implication de tous les candidats dans les instances de décision et à une meilleure communication sur la question de la sécurisation du processus électoral.
Sékongo en lieu et place de Soro
Le porte-parole adjoint des Forces nouvelles a représenté, samedi, le Premier ministre à l’intronisation du chef du village de N’Guessanpokoukro dans la sous-préfecture de Sakassou. A cette occasion, il a invité ses hôtes à faire leur le processus de paix conduit par Guillaume Soro. « Le combat de Guillaume Soro et des Forces nouvelles est de faire en sorte que le repli identitaire disparaisse en Côte d’Ivoire. Pour nous, il n’est plus question de parler d’ethnie, de tribu. Il est question de parler de nation. « Le premier ministre, Guillaume Soro, me charge de vous dire que la guerre est finie. Le 31 octobre, on ira aux élections. Il se porte garant de ces élections », a indiqué Félicien Sékongo.
Annonce de 16 387 bureaux de vote : La Cei contredit l’Ins
La Commission électorale indépendante (Cei) et l’Institut national de la statistique (Ins) ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant le nombre total de bureaux de vote retenus pour le prochain scrutin présidentiel. Samedi, lors de la cérémonie officielle de remise symbolique de la version électronique de la liste électorale définitive à la Cei par les opérateurs techniques, le directeur général de l’Ins, Meleu Mathieu, a indiqué que le coffret contenait 5.725.720 inscrits pour un total de 16 387 bureaux de vote. Ce chiffre est inexact estime-t-on du côté de la Cei. Dans un communiqué signé de Diarassouba Soumalaye, commissaire central de la Cei, ce dernier soutient qu’il est précipité de le dire. « En tant que rapporteur de la sous-commission ‘’Opérations électorales’’, je tiens à souligner que les critères de détermination technique des bureaux de vote ont été arrêtés par la commission centrale de la Cei. Elle était en attente de la liste électorale définitive pour adopter et finaliser la cartographie électorale. A ce jour donc, aucun nombre de bureaux de vote ne peut être annoncé officiellement ». Une précision qui en valait la peine. Pour la transparence de la suite du processus. Cela dit, la publication, dans les plus brefs délais, de la cartographie, s’impose pour dissiper les incompréhensions.
Bamba K. Inza