Un autre défi. Celui d’une élection sans tricherie. C’est la conviction que le Premier ministre, Guillaume Soro, veut partager avec l’ensemble des Ivoiriens. Hier, devant les chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, il a donné l’assurance que l’élection présidentielle du 31 octobre, se déroulera en toute transparence. «Personne ne pourra renverser, en sa faveur, le chiffre des élections», a-t-il affirmé. Selon lui, tout le processus a été fait de sorte que la transparence soit de mise durant cette élection. Ainsi, a-t-il informé ses hôtes, de la transparence qui a régné durant la confection de la liste définitive. Selon lui, c’est d’un commun accord que cette liste a été validée, après avoir été mise à la disposition de tout le monde, y compris les partis politiques, avant la signature du décret présidentiel qui l’a rendu public. Mieux, le locataire de la maison blanche du Plateau a expliqué que la CEI, sera effectivement indépendante. Dans la même lancée, les hôtes du Premier ministre ont été informés de la présence de plusieurs observateurs. «Nous avons invité plusieurs observateurs pour apprécier le niveau de transparence et de crédibilité de l’élection présidentielle», a-t-il ajouté. Des dispositions ont été, selon Guillaume Soro, prises pour que les procès verbaux soient transmis à l’ONU, au représentant du facilitateur et les autres acteurs qui interviennent dans le processus. La transparence de l’élection présidentielle, permettra, selon lui, de donner aux Ivoiriens, des institutions plus légitimes et permettra de consolider la paix. Pour ce qui est de la tenue de la présidentielle le 31 octobre, le Premier ministre a assuré ses hôtes. «Nous savons que beaucoup s’interrogent sur l’effectivité de la tenue de l’élection présidentielle le 31 octobre. Je voudrais vous dire que nous avons l’obligation de l’organiser le 31 octobre 2010», a-t-il dit. Dans les jours à venir, instructions ont été données, pour que les cartes d’identité et les cartes d’électeurs soient confectionnées et distribuées rapidement. Au nom de ses pairs, Nanan N’Dépo Didas s’est réjoui du grand travail qui a été abattu. Il s’est dit prêt à soutenir l’œuvre du Premier ministre pour que le 31 octobre soit cette fois-ci, la bonne pour que les Ivoiriens puissent être respectés comme par le passé. En début d’après midi, le même message a été délivré aux responsables de la société civile. Guillaume Soro leur a demandé d’être les relais auprès des populations en leur expliquant les avancées du processus de sortie de crise.
Thiery Latt
Thiery Latt
