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Politique Publié le mardi 14 septembre 2010 | Nord-Sud

Guillaume Soro face à la société civile : “Les candidats devront accepter le verdict des urnes”

© Nord-Sud Par Prisca
Présidentielle du 31 octobre 2010: Le premier ministre Guillaume Soro sensibilise la société civile
Lundi 13 septembre 2010. Abidjan, cabinet du premier ministre. Photo: Guillaume Kigbafory Soro accorde une audience aux responsables de la convention de la société civile et des centrales syndicales
Candidats à la présidentielle du 31 octobre, battez sérieusement campagne. Car, le résultat sera celui des urnes. Il n’y aura pas de place pour la tricherie. Telle est la volonté du Premier ministre, maître d’ouvrage du processus de sortie de crise. Il l’a rappelée, hier, lors d’une rencontre d’information avec des syndicats et organisations de la société civile. Il s’agit, à travers cet échange, a confié Guillaume Soro, d’impliquer toutes les couches socioprofessionnelles dans le processus électoral. Adé Mensah de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), Mahan Gahé de la Centrale syndicale Dignité, Yao N’Dri de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (Fesaci) et Patrick N’Gouan de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci) étaient ses principaux interlocuteurs, accompagnés de responsables d’organisations non moins importantes dont le Mouvement ivoirien des droits de l’Homme de Traoré Drissa. Le Premier ministre a rappelé toutes les actions posées par lui et son équipe depuis janvier afin d’avoir une liste électorale acceptée de tous les acteurs politiques. Il s’est félicité que cet objectif ait été atteint : « la liste est validée par tous les acteurs. Elle est bonne. Chacun a eu la possibilité à travers la Cnsi, la Cei, d’observer toutes les étapes de sa confection. Ils ont eu accès à toutes les données ». Les pétitionnaires laissés entre parenthèse, l’ont été, selon Guillaume Soro, pour ne pas mettre en péril la date du 31 octobre. « Ceci ne veut pas dire que ce sont des étrangers ou des fraudeurs. Mais si nous voulions prendre du temps pour regarder ces questions, l’impératif de délai imposé qui est le 31 (octobre) pourrait être critique. Nous avons décidé de les ajourner », a clarifié Guillaume Soro. Qui a souligné qu’un « comité spécifique » sera chargé de « trouver une solution d’apaisement » à cette question. Il a par ailleurs jugé « acceptable » le nombre de 5 725 720 électeurs que compte la liste électorale définitive.

A l’en croire, tous ces efforts visent à créer les conditions d’une élection transparente. « Nous voulons une élection apaisée, a repris l’intervenant. J’aimerais insister sur le mot apaisé. Nous avons fait en sorte que les conditions d’organisation de l’élection soient transparentes ». Entre autres mesures de transparence, la mise à disposition des copies des procès verbaux des bureaux de vote aux représentants des partis politiques. Tout cela, pour éviter tout risque de contestation des résultats. « Il faut que les candidats acceptent le verdict des urnes », a prévenu Guillaume Soro. Pour qui la transparence est la condition sine qua non pour avoir une élection apaisée, source de paix. Il a invité la société civile et les syndicats à s’approprier cet idéal et à sensibiliser la population pour sa réalisation. Guillaume Soro a souligné que l’unicité des caisses est effective. Il a annoncé que jusqu’à la fin du mois de septembre, il effectuerait une visite pour se rendre compte du fonctionnement des postes frontaliers. Au terme de l’audience, Adé Mensah a parlé au nom des invités: «nous avons senti la volonté de tenir la date du 31 octobre. C’était cela notre préoccupation». Il a promis, comme l’a demandé le Premier ministre, d’accompagner le gouvernement sur cette voie.

Bamba K. Inza
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