Le Premier ministre poursuit ses rencontres d’information avec les différentes parties impliquées dans la sortie de crise. Hier, il a échangé avec les candidats à la prochaine présidentielle qui ne sont pas membres du Cadre permanent de concertation.
Personne ne pourra dire qu’il a été mis à l’écart par le Premier ministre, dans la conduite du processus électoral. Surtout pas les « petits » candidats à la prochaine présidentielle. Après des responsables de syndicats et d’organisations de la société civile, lundi, Guillaume Soro les a reçus, hier, à la Primature. Akoto Yao Félix, Gnamien Konan, Konan Kouadio Siméon, Dolo Adama, Séka Séka Joseph pour le candidat Francis Wodié, Brou Evariste qui représentait Jacqueline Oble, Tagoua Pascal, Enoh Aka N’Douba ont répondu à son appel. Il s’agissait, selon Guillaume Soro, d’échanger avec eux sur l’évolution du processus électoral. L’occasion, pour lui, de souhaiter de la part de la Commission électorale indépendante (Cei), plus de diligence dans la réalisation des étapes qui séparent la liste électorale définitive du 31 octobre. « Nous espérons que, très rapidement, les questions pratiques vont être réglées par la Commission électorale indépendante : à savoir la distribution des cartes, la confection des bulletins de vote, la supervision de la campagne électorale et l’organisation pratique le jour du vote ». Guillaume Soro a « insisté pour dire que le gouvernement prend toutes les dispositions pour faire en sorte que l’élection se tienne le 31 octobre 2010 en collaboration avec la Cei ». Le Premier ministre s’est réjoui de la finalisation de la liste électorale qui est, pour lui, un « élément décisif qui doit nous conduire à l’élection présidentielle ». « Le fait de valider la liste électorale n’est pas banal. Et, je veux que les Ivoiriens la considèrent comme un patrimoine national ». Cela, parce que l’un des processus-clés pour sortir de la crise a été, a-t-il expliqué, l’identification. Guillaume Soro qui se dit préoccupé par le caractère apaisé de la future échéance électorale, a invité les candidats à mener « une campagne disciplinée. Une campagne où on fait attention aux mots que nous prononçons ».
Les échanges entre le Premier ministre et ses hôtes ont trait, à en croire Dolo Adama, à leur sécurité, l’accès équitable aux médias d’Etat et l’indemnisation. Guillaume Soro aurait fait des promesses fermes pour rémédier à ces problèmes. « Il est vrai qu’une loi demande que de l’argent soit donné aux candidats aux élections. Mais le décret n’est pas signé. Donc, ce n’est pas formel. Le Premier ministre a décidé d’en parler pendant le Cpc à nos adversaires. Et, je suis convaincu que nous sommes dans le même problème. Ils ne diront pas non », a confié l’humoriste-candidat. Selon qui jusqu’au 21 du mois, l’on aura plus de visibilité concernant cette question.
Après cette audience, le Premier ministre a reçu Angèle Gnonsoa, la vice-présidente du Parti ivoirien des travailleurs (Pit). A l’en croire, son parti avait souhaité échanger avec Guillaume Soro sur certains sujets relatifs à la sortie de crise. Notamment l’occupation abusive des médias d’Etat par le camp présidentiel, le désarmement et la clarification de la cartographie électorale.
Les audiences du Premier ministre se poursuivent, aujourd’hui, avec le corps diplomatique et les chefs religieux.
Bamba K. Inza
Personne ne pourra dire qu’il a été mis à l’écart par le Premier ministre, dans la conduite du processus électoral. Surtout pas les « petits » candidats à la prochaine présidentielle. Après des responsables de syndicats et d’organisations de la société civile, lundi, Guillaume Soro les a reçus, hier, à la Primature. Akoto Yao Félix, Gnamien Konan, Konan Kouadio Siméon, Dolo Adama, Séka Séka Joseph pour le candidat Francis Wodié, Brou Evariste qui représentait Jacqueline Oble, Tagoua Pascal, Enoh Aka N’Douba ont répondu à son appel. Il s’agissait, selon Guillaume Soro, d’échanger avec eux sur l’évolution du processus électoral. L’occasion, pour lui, de souhaiter de la part de la Commission électorale indépendante (Cei), plus de diligence dans la réalisation des étapes qui séparent la liste électorale définitive du 31 octobre. « Nous espérons que, très rapidement, les questions pratiques vont être réglées par la Commission électorale indépendante : à savoir la distribution des cartes, la confection des bulletins de vote, la supervision de la campagne électorale et l’organisation pratique le jour du vote ». Guillaume Soro a « insisté pour dire que le gouvernement prend toutes les dispositions pour faire en sorte que l’élection se tienne le 31 octobre 2010 en collaboration avec la Cei ». Le Premier ministre s’est réjoui de la finalisation de la liste électorale qui est, pour lui, un « élément décisif qui doit nous conduire à l’élection présidentielle ». « Le fait de valider la liste électorale n’est pas banal. Et, je veux que les Ivoiriens la considèrent comme un patrimoine national ». Cela, parce que l’un des processus-clés pour sortir de la crise a été, a-t-il expliqué, l’identification. Guillaume Soro qui se dit préoccupé par le caractère apaisé de la future échéance électorale, a invité les candidats à mener « une campagne disciplinée. Une campagne où on fait attention aux mots que nous prononçons ».
Les échanges entre le Premier ministre et ses hôtes ont trait, à en croire Dolo Adama, à leur sécurité, l’accès équitable aux médias d’Etat et l’indemnisation. Guillaume Soro aurait fait des promesses fermes pour rémédier à ces problèmes. « Il est vrai qu’une loi demande que de l’argent soit donné aux candidats aux élections. Mais le décret n’est pas signé. Donc, ce n’est pas formel. Le Premier ministre a décidé d’en parler pendant le Cpc à nos adversaires. Et, je suis convaincu que nous sommes dans le même problème. Ils ne diront pas non », a confié l’humoriste-candidat. Selon qui jusqu’au 21 du mois, l’on aura plus de visibilité concernant cette question.
Après cette audience, le Premier ministre a reçu Angèle Gnonsoa, la vice-présidente du Parti ivoirien des travailleurs (Pit). A l’en croire, son parti avait souhaité échanger avec Guillaume Soro sur certains sujets relatifs à la sortie de crise. Notamment l’occupation abusive des médias d’Etat par le camp présidentiel, le désarmement et la clarification de la cartographie électorale.
Les audiences du Premier ministre se poursuivent, aujourd’hui, avec le corps diplomatique et les chefs religieux.
Bamba K. Inza
