Trois jours après la remise de la version numérique de la liste électorale définitive à la Commission électorale indépendante, Youssouf Bakayoko a échangé, hier, avec le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Y.J. Choi.
Plus que huit haies à franchir pour atteindre la ligne d’arrivée du processus de sortie de crise qui s’apparente à une véritable course d’obstacles. Au terme, hier, d’un échange avec Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Y.J. Choi, a présenté ce qu’il a appelé « les défis à relever » après la réception de la version numérique de la liste électorale définitive par la Cei. Il y en a huit, selon le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Le premier est relatif à la distribution des cartes d’identité et des cartes d’électeur. Le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a annoncé qu’il y a « à peu près 11 millions de cartes y compris la carte d’identité tant attendue ». Il a confié que, dans ce sens, une réunion aura lieu avec les structures techniques impliquées dans le processus. « Notre objectif est de finir la distribution des cartes avant le 18 octobre », s’est exprimé le chef de l’Onuci. L’élaboration de la carte électorale est le second défi à relever de l’avis de Choi. Cela consistera à répartir les 5. 725. 720 électeurs par bureaux de vote. Lors de la présidentielle d’octobre 2000, le nombre de bureaux de vote était de 16. 619. L’Institut national de la statistique (Ins) et la Cei sont déjà en désaccord sur le chiffre pour le futur scrutin. Pour Choi qui a confié que 3600 b.v. sont en plein air, « il faut arrêter, au plus vite, le nombre définitif ». Autre défi, l’identification, la nomination et la formation des agents électoraux qui sont environ 66 000 personnes. Les conditions pour le fonctionnement des bases logistiques de Yamoussoukro et d’Abidjan, la coordination de l’observation électorale (1000 observateurs nationaux et étrangers sont attendus), le transport du matériel électoral sont d’autres points qui préoccupent le patron de l’Onuci. A cela s’ajoute l’établissement d’un centre de calcul des résultats de l’élection et la sécurisation du scrutin. Y.J. Choi a assuré de l’appui logistique, technique et financier de l’opération. Qui, à l’en croire, ne compte pas marcher sur les plates-bandes de la Cei. « Nous allons prendre chacun des initiatives. Nous allons accompagner la Cei, nous ne prendrons jamais sa place. Nous prendrons des initiatives coopératives avec toutes nos ressources », a-t-il rassuré. Et de relever que l’établissement de la liste électorale définitive est une avancée majeure : « il faut construire le processus sur cette base solide ». Vendredi, a-t-il annoncé, une réunion aura lieu avec les observateurs électoraux.
Bamba K. Inza
Plus que huit haies à franchir pour atteindre la ligne d’arrivée du processus de sortie de crise qui s’apparente à une véritable course d’obstacles. Au terme, hier, d’un échange avec Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Y.J. Choi, a présenté ce qu’il a appelé « les défis à relever » après la réception de la version numérique de la liste électorale définitive par la Cei. Il y en a huit, selon le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Le premier est relatif à la distribution des cartes d’identité et des cartes d’électeur. Le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a annoncé qu’il y a « à peu près 11 millions de cartes y compris la carte d’identité tant attendue ». Il a confié que, dans ce sens, une réunion aura lieu avec les structures techniques impliquées dans le processus. « Notre objectif est de finir la distribution des cartes avant le 18 octobre », s’est exprimé le chef de l’Onuci. L’élaboration de la carte électorale est le second défi à relever de l’avis de Choi. Cela consistera à répartir les 5. 725. 720 électeurs par bureaux de vote. Lors de la présidentielle d’octobre 2000, le nombre de bureaux de vote était de 16. 619. L’Institut national de la statistique (Ins) et la Cei sont déjà en désaccord sur le chiffre pour le futur scrutin. Pour Choi qui a confié que 3600 b.v. sont en plein air, « il faut arrêter, au plus vite, le nombre définitif ». Autre défi, l’identification, la nomination et la formation des agents électoraux qui sont environ 66 000 personnes. Les conditions pour le fonctionnement des bases logistiques de Yamoussoukro et d’Abidjan, la coordination de l’observation électorale (1000 observateurs nationaux et étrangers sont attendus), le transport du matériel électoral sont d’autres points qui préoccupent le patron de l’Onuci. A cela s’ajoute l’établissement d’un centre de calcul des résultats de l’élection et la sécurisation du scrutin. Y.J. Choi a assuré de l’appui logistique, technique et financier de l’opération. Qui, à l’en croire, ne compte pas marcher sur les plates-bandes de la Cei. « Nous allons prendre chacun des initiatives. Nous allons accompagner la Cei, nous ne prendrons jamais sa place. Nous prendrons des initiatives coopératives avec toutes nos ressources », a-t-il rassuré. Et de relever que l’établissement de la liste électorale définitive est une avancée majeure : « il faut construire le processus sur cette base solide ». Vendredi, a-t-il annoncé, une réunion aura lieu avec les observateurs électoraux.
Bamba K. Inza