“Certaines agences conseil en communication ayant perçu leur dû des annonceurs, n’honorent pas leurs engagement vis-à-vis des entreprises de presse». Ces propos, Denis Zion Kah, Président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) les a tenus hier au siège de sa structure à Adjamé 220 Logements pour dire « trop c’est trop ! » et s’élever contre les pratiques indélicates de certaines agences conseils en communication. Et pour amener celles-ci à respecter leurs engagements, le GEPCI envisage des actions de coercition telles que « porter le règlement de cette affaire devant les juridictions compétentes, saisir le ministère de la Communication, le Conseil supérieur de la Publicité (CSP) et le Conseil national de la Presse (CNP) ».
Pour le président du Gepci, « l’accumulation de nombreux mois d’arriérés d’impayés met en péril la vie des entreprises de presse». « A ce jour, deux agences se sont négativement illustrées et la palme revient à Bénéfic qui reste devoir la somme de 240.152.017 FCFA à dix-sept entreprises de presse, représentant les arriérés de paiement pour les campagnes 2009- 2010 », a-t-il révélé avant de faire remarquer que « Mayama Editions et Production, éditrice du quotidien Le Patriote a dû saisir les comptes de cette structure».
Avant d’arriver à cette étape, le GEPCI, par souci de conciliation et afin d’amener ces agences à s’acquitter de leurs obligations commerciales a publié, dans la presse, un communiqué le 18 août dernier. Mais, les agences conseils n’ont nullement réagi. Le GEPCI, en attendant la suite judiciaire, demande aux annonceurs de ne plus traiter avec ces agences indélicates. Aux autres agences, les éditeurs conseillent d’extirper en leur sein « ces brebis galeuses » qui ternissent l’image de leur corporation. Outre ces recommandations, Denis Zion Kah, qui était entouré des membres de son bureau et de responsables commerciaux des maisons de presse, a souhaité que le CSP et le CNP prennent des sanctions à l’encontre de ces agences et qu’ils soient regardants sur la délivrance d’agrément. Car, conclura-t-il, « la trésorerie des entreprises de presse ne supporte plus leurs charges et c’est en ce moment là qu’une agence garde dans ses poches un demi-milliard qui devait leur revenir».
Jean- Antoine Doudou
Pour le président du Gepci, « l’accumulation de nombreux mois d’arriérés d’impayés met en péril la vie des entreprises de presse». « A ce jour, deux agences se sont négativement illustrées et la palme revient à Bénéfic qui reste devoir la somme de 240.152.017 FCFA à dix-sept entreprises de presse, représentant les arriérés de paiement pour les campagnes 2009- 2010 », a-t-il révélé avant de faire remarquer que « Mayama Editions et Production, éditrice du quotidien Le Patriote a dû saisir les comptes de cette structure».
Avant d’arriver à cette étape, le GEPCI, par souci de conciliation et afin d’amener ces agences à s’acquitter de leurs obligations commerciales a publié, dans la presse, un communiqué le 18 août dernier. Mais, les agences conseils n’ont nullement réagi. Le GEPCI, en attendant la suite judiciaire, demande aux annonceurs de ne plus traiter avec ces agences indélicates. Aux autres agences, les éditeurs conseillent d’extirper en leur sein « ces brebis galeuses » qui ternissent l’image de leur corporation. Outre ces recommandations, Denis Zion Kah, qui était entouré des membres de son bureau et de responsables commerciaux des maisons de presse, a souhaité que le CSP et le CNP prennent des sanctions à l’encontre de ces agences et qu’ils soient regardants sur la délivrance d’agrément. Car, conclura-t-il, « la trésorerie des entreprises de presse ne supporte plus leurs charges et c’est en ce moment là qu’une agence garde dans ses poches un demi-milliard qui devait leur revenir».
Jean- Antoine Doudou