Le consulat général du Burkina-Faso à Abidjan a vibré, récemment, aux sons et aux rythmes de danses issus de l’inestimable répertoire chorégraphique traditionnel du pays des hommes intègres. Des trémoussements de danses de la troupe yatenga de Koumassi, aux pas rythmés des troupes Samo et Bissa, le public qui a effectué le déplacement a été émerveillé par la vivacité de la culture burkinabé en Cote d’Ivoire. Ces prestations étaient données à l’occasion de la présentation officielle du nouveau bureau de l’union culturelle des arts et danses traditionnelles burkinabè en Cote d’Ivoire (UCADTBCI). Cette structure, désormais présidée par un homme du sérail, M. Salogo Mamadou, s’est dotée d’un bureau élargi de personnes ressources à même de faire rayonner la culture burkinabé. Au nombre des membres d’honneur, figure au premier plan, son Excellence Emile Ilboudo, ambassadeur du Burkina-Faso en Cote d’Ivoire. Selon le nouveau président de l’Ucadtb-ci, sa structure ne sombrera plus, ni dans la léthargie, ni dans les querelles intestines.
« Nous allons travailler à consolider les acquis et à promouvoir la culture burkinabé», a-t-il promis, avant d’annoncer l’immatriculation prochaine de toutes les troupes artistiques. Salogo Mamadou entend également mettre en place un fonds en vue de soutenir les artistes burkinabè. La rencontre, qui a mobilisé de nombreux chefs coutumiers burkinabè, a vu aussi la présence de Kima Emile, président du comité de soutien des accords politiques de Ouagadougou.
Alexandre Lebel
« Nous allons travailler à consolider les acquis et à promouvoir la culture burkinabé», a-t-il promis, avant d’annoncer l’immatriculation prochaine de toutes les troupes artistiques. Salogo Mamadou entend également mettre en place un fonds en vue de soutenir les artistes burkinabè. La rencontre, qui a mobilisé de nombreux chefs coutumiers burkinabè, a vu aussi la présence de Kima Emile, président du comité de soutien des accords politiques de Ouagadougou.
Alexandre Lebel