Le ministre de la Défense, Michel Amani N’guessan a tenté tant bien que mal, d’expliquer l’arrestation d’un de ses collaborateurs à New York (aux Etats-Unis). En effet, le colonel Yao N’Guessan a été pris avec 4.000 pistolets automatiques, 200.000 munitions de 9 mm et 50.000 grenades lacrymogènes, alors que la Côte d’Ivoire est sous embargo militaire. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée, hier, à son cabinet, le ministre a reconnu avoir passé une telle commande avec un fournisseur en armes américain. « Nous avons besoin de matériel nécessaire au maintien de l’ordre. A défaut de quoi, nous risquons malheureusement d’assister à un autre chaos. C’est une condition même pour que les élections puissent se dérouler », a-t-il déclaré. Selon lui, l’achat de ces armes s’est fait dans le strict respect des règles qui régissent la mise sous embargo et avec l’accord du Conseil de sécurité des Nations Unies. Aussi, entreprend-il actuellement des démarches diplomatiques pour que son collaborateur soit libéré.
MAE
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