La dédicace du livre-hommage à Nahounou Digbeu, « Amédée Pierre, le Dopé National, Grand Maître de la parole » a eu lieu, hier, au Centre culturel Bernard B. Dadié, à Treichville. Une cérémonie sobre et riche en émotions.
«Rendre hommage à une personne à titre costume et non posthume ». Cette doléance de George Taï Benson n’avait jamais été entendue dans le milieu de la culture ivoirienne, comme c’est le cas aujourd’hui. Après l’hommage rendu à Bernard B. Dadié, le 30 août dernier, ce fut hier, au tour de Nahounou Digbeu dit Amédée Pierre de recevoir des hommages à Treichville. Une petite cérémonie dense en émotions. En témoignent les larmes de René Babi, auteur du livre ‘’Amédée Pierre, le Dopé National, Grand Maître de la parole’’, à l’évocation du nom d’Ibo Blaise Gilbert, décédé quelques jours avant la tenue de la cérémonie. A l’endroit d’Amédée Pierre, personnage principal du livre, les intervenants n’ont pas tari d’éloges. Selon Agnès Kraidy, rédacteur en chef principal à Fraternité Matin, chargée de présenter l’œuvre de 307 pages, Amédée Pierre a créé la musique ivoirienne comme Louis Armstrong a créé le jazz. Les autres intervenants ont trouvé, en lui, un conseiller, un consolateur, un éveilleur de conscience, un combattant de la liberté et un militant de la Côte d’Ivoire dont la psalmodie enchante par ses mélodies. Un homme d’une dimension intemporelle. Appelé à prendre la parole, le dopé national déclare : « Quand on passe un micro à un artiste, c’est pour chanter. Pas pour faire un discours ». Naturellement, la musique a été au rendez-vous. Le ministre Mel Théodore, Wédji Ped, Abou Watt, Seigneur (Ekichi), Gbaï Godo, René Babi… ont accompagné le ‘’doyen’’ à travers plusieurs tours de chants. Une séance de dédicace a clos cet hommage à l’endroit de celui qui est né le 30 mars 1937 et dont le père n’a pas voulu donner de nom, car, selon lui, condamné à ne pas vivre. Il a vécu et a été immortalisé à travers sa musique et le livre de René Babi.
Sanou A. (Stagiaire)
«Rendre hommage à une personne à titre costume et non posthume ». Cette doléance de George Taï Benson n’avait jamais été entendue dans le milieu de la culture ivoirienne, comme c’est le cas aujourd’hui. Après l’hommage rendu à Bernard B. Dadié, le 30 août dernier, ce fut hier, au tour de Nahounou Digbeu dit Amédée Pierre de recevoir des hommages à Treichville. Une petite cérémonie dense en émotions. En témoignent les larmes de René Babi, auteur du livre ‘’Amédée Pierre, le Dopé National, Grand Maître de la parole’’, à l’évocation du nom d’Ibo Blaise Gilbert, décédé quelques jours avant la tenue de la cérémonie. A l’endroit d’Amédée Pierre, personnage principal du livre, les intervenants n’ont pas tari d’éloges. Selon Agnès Kraidy, rédacteur en chef principal à Fraternité Matin, chargée de présenter l’œuvre de 307 pages, Amédée Pierre a créé la musique ivoirienne comme Louis Armstrong a créé le jazz. Les autres intervenants ont trouvé, en lui, un conseiller, un consolateur, un éveilleur de conscience, un combattant de la liberté et un militant de la Côte d’Ivoire dont la psalmodie enchante par ses mélodies. Un homme d’une dimension intemporelle. Appelé à prendre la parole, le dopé national déclare : « Quand on passe un micro à un artiste, c’est pour chanter. Pas pour faire un discours ». Naturellement, la musique a été au rendez-vous. Le ministre Mel Théodore, Wédji Ped, Abou Watt, Seigneur (Ekichi), Gbaï Godo, René Babi… ont accompagné le ‘’doyen’’ à travers plusieurs tours de chants. Une séance de dédicace a clos cet hommage à l’endroit de celui qui est né le 30 mars 1937 et dont le père n’a pas voulu donner de nom, car, selon lui, condamné à ne pas vivre. Il a vécu et a été immortalisé à travers sa musique et le livre de René Babi.
Sanou A. (Stagiaire)