Rouvrir le rideau, rallumer le bûcher et l’activer afin qu’il ne s’éteigne plus. C’est ce noble objectif qui a conduit à la création du premier Festival international de théâtre d’Abidjan (Fitha). Cet évènement culturel a été porté sur les fonts baptismaux, mardi, à Yopougon. Bertine Yobouet, directrice de la compagnie Siamois expression, a estimé que le théâtre ivoirien se meurt. « Qu’a fait la nouvelle génération de l’héritage que nous ont légué les illustres pionniers ? », s’est-elle interrogée. Pour elle, la mise en place de ce festival vient mettre fin à la léthargie du théâtre ivoirien. Cadre d’expression entre professionnels de l’art dramatique, le Fitha permet des rencontres et des échanges entre les animateurs des planches en Côte d’Ivoire et des pays ouest-africains (Bénin, Burkina Faso, Guinée Conakry, Niger et Togo). « Nous sommes déterminés à jouer notre rôle et d’ailleurs, c’est ce que nous savons faire le mieux, jouer des rôles », a rappelé Bertine Yobouet.
S. A
S. A