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Politique Publié le samedi 18 septembre 2010 | Notre Voie

Fiabilité de la liste électorale et sécurisation des elections: Bertin Kadet et Alain Dogou rassurent les Ivoiriens

16 septembre 2009 - 16 septembre 2010. La Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo a un an. Elle a marqué le coup en conviant, le jeudi, à l’hôtel Pullman, au Plateau des ministres, des élus, des hommes politiques, des journalistes, des cadres de l’administration à la réflexion autour de deux préoccupations majeures pour les Ivoiriens. Qui sont deux obstacles à franchir pour la tenue de l’élection présidentielle le 31 octobre prochain. Il s’agit de la fiabilité de la liste électorale et de la sécurisation des élections. Le Coordonnateur de la coordination des communicateurs a fait le choix de deux sachants : Alain Dogou, conseiller spécial du président de la République chargé des questions politiques et électorales et ex-vice président de la Cei ; et Bertin Kadet, Conseiller spécial du président de la République chargé de la défense, de la sécurité et des équipements militaires.

Ces deux éminentes personnalités ont séduit l’auditoire par la densité des exposés et surtout rassuré les Ivoiriens sur la tenue effective de l’élection présidentielle apaisée. Le thème “Quelle fiabilité de la liste électorale pour des élections apaisées et crédibles ?”,

a été développé par Alain Dogou. Selon le conseiller spécial chargé des questions politiques et électorales, l’Onu certifie que les élections ont un caractère apaisé quand l’environnement électoral est paisible et sécurisé, le processus est inclusif, les médias sont libres et équitables, les listes électorales sont fiables et les résultats du scrutin sont acceptés. Pour ce qui est de l’avant dernier point, il a rappelé que le contentieux d’inscription sur la liste électorale a concerné 5.796.583 pétitionnaires, 1273 pétitionnaires ont été radiés et 55.948 autres dont “les extraits de naissance ne sont pas conformes avec les mentions figurant dans les registres d’état civil et ceux pour lesquels les registres d’état-civil n’existaient pas dans le répertoire d’état-civil en Côte d’Ivoire” ont été retirés de la liste électorale définitive conformément à la conclusion de la réunion du Cpc du 6 septembre 2010. Cette liste électorale dont l’élaboration a commencé en 2008, a-t-il estimé, n’est certes pas parfaite mais elle a l’avantage de rassurer tous les acteurs politique en compétition. En ce qui concerne l’environnement, Alain Dogou a regretté que “les armes légères circulent encore dans les corridor en zone Cno”. Il a également fustigé l’attitude des ex-rebelles qui ne respectent pas le principe de l’équité entre les candidats sur le plan de l’accès au média. “Au moment où les débats vont commencer, a souligné le conseiller, il y a lieu de constater que la décision prise depuis bientôt six mois par le Cnca de réaliser l’équité entre les candidats par l’arrêt des émissions radio et télé dans les zones Cno n’a pas été suivie d’effet”.

Malgré ces quelques embûches, il est formel : “Laurent Gbagbo bénéficie de plusieurs longueur d’avance sur ses principaux adversaires”. Il en donne les raisons : “Plusieurs analystes indiquent que le candidat qui obtiendra la moitié des suffrages exprimés dans le District d’Abidjan et fait des scores honorables (40-50%) dans les quatre autre régions à forte concentration de la population électorale, aura plus de chances d’arriver en tête du scrutin au soir du 31 octobre 2010. (…) Les régions qui lui (Gbagbo) sont traditionnellement favorables concentrent arithmétiquement une population électorale élevée”, a-t-il démontré. Il a, par ailleurs, fait remarquer que “les lignes socioculturelles et politiques ont bougé en faveur de Laurent Gbagbo”.

Quant à Bertin Kadet, conseiller spécial du président de la République chargé de la défense, de la sécurité et des équipements militaires, il a exposé sur la politique de sécurisation pour une élection apaisée. Avant tout propos, il s’est voulu rassurant : “Je suis venu pour dire aux Ivoiriens qu’on peut aller aux élections”, a-t-il lancé. Même s’il a reconnu que “des inquiétudes multiples pèsent sur la sécurité de ces élections car, point n’est besoin de démontrer que des groupes armés échappent encore au contrôle du gouvernement”. L’espoir vient cependant, a-t-il souligné, du fait que “la sécurisation de l’élection présidentielle et des autres élections en Côte d’Ivoire est assurée par les forces de sécurité ivoiriennes, notamment la police nationale et la gendarmerie nationale”. Elles seront aidées dans leur tâche, dans le cadre du Cci, de quelques éléments de l’ex-rébellion. Il a ajouté que 2560 ex-rebelles sont déjà encasernés sur un total de 5000 et que une centaine d’armes ont été saisies. Il s’est voulu formel sur le sort à réserver à ceux qui ont des armes mais qui ne devraient pas les avoir. Il a déclaré que seuls les éléments du Cci doivent sécuriser le processus électoral. Les autres militaires de l’ex-rébellion doivent être dans les casernes. Dr. Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, a félicité la coordination des communicateurs « pour le travail concret ».

Serge Armand Didi
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