La Commission électorale indépendante (Cei) a entrepris depuis hier, de rencontrer toutes les couches sociales en vue de recueillir leurs opinions sur l'organisation du scrutin du 31 octobre prochain. Dans la matinée, le président Youssouf Bakayoko, entouré de certains de ses collaborateurs dont des vices présidents, des membres du bureau et de la commission centrale de la Cei, se sont entretenus avec les représentants des cultes au siège de l'Institution aux 2 Plateaux. Dans la soirée, ils ont échangé avec les partis, groupements et forces politiques. " Comme vous le savez, les élections présidentielles sont prévues pour le 31 octobre prochain. Dans cette perspective, la Cei a commencé à entreprendre un certain nombre d'actions qui doivent permettre la réalisation de cet objectif. Nous avons achevé la production de la liste définitive. Nous avons entrepris d'aménager les entrepôts que nous avons pour l'évacuation du matériel vers les différents centres. Nous sommes avec l'imprimerie nationale pour faire les documents électoraux. Donc, nous sommes suffisamment bien avancés. Dans les jours à venir, nous allons commencer avec le recrutement et la formation du personnel électoral. Parallèlement à cela, nous avons entrepris une série de rencontres. Cette rencontre de ce jour a pour but d'avoir vos avis sur la question de l'organisation de l'élection présidentielle le 31 octobre. Votre avis est utile pour l'action que nous menons. Et les échanges que nous allons avoir peuvent nous aider à adapter le tir et faire en sorte qu'à la date du 31 octobre, tout se déroule normalement ", a indiqué le président de la Cei pour situer le cadre de la rencontre. Aussi a-t-il souhaité que cette échéance d'importance non moindre du 31 octobre 2010 se déroule dans une atmosphère apaisée. " Que chacun accepte d'aller à ces élections en développant ses arguments, en faisant en sorte que les choses se passent selon le code de bonne conduite. Les militants des partis doivent être instruits sur la nécessité de maintenir de bonnes relations avec les autres partis politiques mais aussi avec les autres citoyens qui ne sont forcement pas des militants actifs des différents partis. Il nous faut arriver à organiser cette élection de façon paisible, cela n'enlève rien à la vigueur de la démocratie. Pour qu'aux résultats, nous puissions apparaître comme ceux qui donnent une leçon à l'Afrique ", a dit Youssouf Bakayoko. Le volet sécuritaire a occupé une place de choix au niveau des préoccupations que des participants à la rencontre ont soumis aux responsables de la Cei.
Paul Koffi
Paul Koffi