Dans la perspective des prochaines élections, les premiers observateurs du scrutin ont reçu leurs accréditations de la part de la Commission électorale indépendante (Cei). Il fallait avoir, entre autres critères, de l’expérience en matière électorale, des partenaires financiers pour ses actions et un personnel ayant de l’expertise en matière électorale. Zoom sur ceux qui vont garantir la
transparence du vote.
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci)
Même si la Csci se présente comme la faîtière des organisations de la société civile, ses activités se concentrent davantage sur le processus électoral. Elle a même créé une instance, la ‘’Mission d’observation électorale’’, chargée de se pencher régulièrement sur la conduite des programmes de sortie de crise axée sur l’organisation des élections. Cela est sans doute lié au fait que le
coordonnateur national de la Csci, Patrick N’Gouan, a une expertise avérée dans les questions électorales. Depuis 2000, il a, en effet, observé l’organisation de plusieurs élections en Afrique, notamment au Ghana, en Zambie et en Guinée.
Jean Bosson Kouadio, le chef de projet de la ‘’Mission d’observation électorale’’ a, lui aussi, une expérience non-négligeable en la matière puisque lors des élections générales de 2000, il était à la fois formateur et observateur. D’un point de vue pratique, la Csci compte 275 observateurs qui ont
régulièrement suivi l’évolution du processus électoral ivoirien. Pour les élections à venir, les responsables de cette organisation prévoient passer à 1000 observateurs. Ils sont à la recherche de financements pour former ce personnel. C’est depuis 2008 que la Csci court derrière cette accréditation.
La Lidho
Pour les prochaines élections, la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (Lidho) compte déployer sur le terrain environ 560 observateurs, à raison de 6 observateurs pour les 58 sections que compte l’organisation. Si l’on en croit son président, Dr André Kamaté, tous ces observateurs ont déjà été formés, grâce au concours de la Fondation Friedrich Ebert. La formation a concerné 30
militants de la Lidho qui se sont, à leur tour, chargés de partager les connaissances acquises avec les autres observateurs électoraux. Certainement que cette organisation, pionnière dans la défense des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, mettra à profit sa riche expérience dans l’observation des élections ivoiriennes depuis 1990 pour garantir la transparence de celles à venir à compter du 31 octobre prochain.
La Fondation Carter
La spécificité de cette organisation internationale, c’est qu’elle compte mettre son expertise dans l’observation électorale dans plus de 70 pays dans le monde, au service des élections en Côte d’Ivoire. La Fondation Carter qui porte le nom d’un ancien président américain (Jimmy Carter) a été créée en 1982 et est spécialisée dans la promotion de la paix et de la santé. Depuis 2007, elle est
installée en Côte d’Ivoire où elle suit avec attention, l’évolution du processus de paix.
Régulièrement, elle apporte son appui aussi bien aux structures techniques qu’aux partis politiques, notamment à travers des formations qu’elle dispense ou qu’elle appuie. Pour les prochaines élections, c’est une quarantaine d’observateurs étrangers que la Fondation Carter compte déployer sur le terrain.
«Il est important de confier ce genre de mission, à des personnes pas trop marquées par le vote», confie un officiel de la Fondation, dirigée par Vigani Sabina.
La Cofemci
Pour la coordinatrice nationale de la Cofemci, Dr Paule-Marie Kodjo, la question de l’observation électorale est une priorité pour son organisation qui est essentiellement composée de femmes. « Nous sommes les plus nombreuses. Il est donc important que nous soyons au cœur de ces élections qui sont des élections de sortie de crise », assure-t-elle sans sexisme particulier. Outre le niveau Bepc requis aux 600 observatrices que cette structure compte déployer sur le
terrain, pour le suivi des scrutins, Dr Paule-Marie Kodjo espère contribuer au maillage du territoire national pour rendre plus efficace, le travail à réaliser.
Le Club Ua-Ci
Le Club Union africaine, section Côte d’Ivoire (Club Ua-CI) n’est pas une nouvelle venue dans le domaine de l’observation électorale. Déjà, lors des élections de 2000, il avait formé et déployé 600 observateurs électoraux sur l’ensemble du territoire national et a sensibilisé les populations sur
l’utilisation du bulletin unique et les comportements à observer au cours des élections. Le Club Ua-CI est une organisation non-gouvernementale créée en 1998 suite à la résolution CM /1352 du Conseil des ministres de l’organisation de l’Unité africaine (Oua), tenu à Abuja en juin 1991. Forte de cette notoriété internationale, l’organisation actuellement dirigée par Traoré Wodjo Fini,
expert en droit de l’Homme et en processus électoral, a observé les élections dans divers pays du continent. Entre autres le Burkina-Faso, le Bénin, le Sénégal, la République démocratique du Congo, le Togo, et la Guinée. Selon ses responsables, le club dispose déjà de fonds en vue de réaliser l’activité d’observation électorale.
Marc Dossa & Bamba K. Inza
transparence du vote.
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci)
Même si la Csci se présente comme la faîtière des organisations de la société civile, ses activités se concentrent davantage sur le processus électoral. Elle a même créé une instance, la ‘’Mission d’observation électorale’’, chargée de se pencher régulièrement sur la conduite des programmes de sortie de crise axée sur l’organisation des élections. Cela est sans doute lié au fait que le
coordonnateur national de la Csci, Patrick N’Gouan, a une expertise avérée dans les questions électorales. Depuis 2000, il a, en effet, observé l’organisation de plusieurs élections en Afrique, notamment au Ghana, en Zambie et en Guinée.
Jean Bosson Kouadio, le chef de projet de la ‘’Mission d’observation électorale’’ a, lui aussi, une expérience non-négligeable en la matière puisque lors des élections générales de 2000, il était à la fois formateur et observateur. D’un point de vue pratique, la Csci compte 275 observateurs qui ont
régulièrement suivi l’évolution du processus électoral ivoirien. Pour les élections à venir, les responsables de cette organisation prévoient passer à 1000 observateurs. Ils sont à la recherche de financements pour former ce personnel. C’est depuis 2008 que la Csci court derrière cette accréditation.
La Lidho
Pour les prochaines élections, la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (Lidho) compte déployer sur le terrain environ 560 observateurs, à raison de 6 observateurs pour les 58 sections que compte l’organisation. Si l’on en croit son président, Dr André Kamaté, tous ces observateurs ont déjà été formés, grâce au concours de la Fondation Friedrich Ebert. La formation a concerné 30
militants de la Lidho qui se sont, à leur tour, chargés de partager les connaissances acquises avec les autres observateurs électoraux. Certainement que cette organisation, pionnière dans la défense des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, mettra à profit sa riche expérience dans l’observation des élections ivoiriennes depuis 1990 pour garantir la transparence de celles à venir à compter du 31 octobre prochain.
La Fondation Carter
La spécificité de cette organisation internationale, c’est qu’elle compte mettre son expertise dans l’observation électorale dans plus de 70 pays dans le monde, au service des élections en Côte d’Ivoire. La Fondation Carter qui porte le nom d’un ancien président américain (Jimmy Carter) a été créée en 1982 et est spécialisée dans la promotion de la paix et de la santé. Depuis 2007, elle est
installée en Côte d’Ivoire où elle suit avec attention, l’évolution du processus de paix.
Régulièrement, elle apporte son appui aussi bien aux structures techniques qu’aux partis politiques, notamment à travers des formations qu’elle dispense ou qu’elle appuie. Pour les prochaines élections, c’est une quarantaine d’observateurs étrangers que la Fondation Carter compte déployer sur le terrain.
«Il est important de confier ce genre de mission, à des personnes pas trop marquées par le vote», confie un officiel de la Fondation, dirigée par Vigani Sabina.
La Cofemci
Pour la coordinatrice nationale de la Cofemci, Dr Paule-Marie Kodjo, la question de l’observation électorale est une priorité pour son organisation qui est essentiellement composée de femmes. « Nous sommes les plus nombreuses. Il est donc important que nous soyons au cœur de ces élections qui sont des élections de sortie de crise », assure-t-elle sans sexisme particulier. Outre le niveau Bepc requis aux 600 observatrices que cette structure compte déployer sur le
terrain, pour le suivi des scrutins, Dr Paule-Marie Kodjo espère contribuer au maillage du territoire national pour rendre plus efficace, le travail à réaliser.
Le Club Ua-Ci
Le Club Union africaine, section Côte d’Ivoire (Club Ua-CI) n’est pas une nouvelle venue dans le domaine de l’observation électorale. Déjà, lors des élections de 2000, il avait formé et déployé 600 observateurs électoraux sur l’ensemble du territoire national et a sensibilisé les populations sur
l’utilisation du bulletin unique et les comportements à observer au cours des élections. Le Club Ua-CI est une organisation non-gouvernementale créée en 1998 suite à la résolution CM /1352 du Conseil des ministres de l’organisation de l’Unité africaine (Oua), tenu à Abuja en juin 1991. Forte de cette notoriété internationale, l’organisation actuellement dirigée par Traoré Wodjo Fini,
expert en droit de l’Homme et en processus électoral, a observé les élections dans divers pays du continent. Entre autres le Burkina-Faso, le Bénin, le Sénégal, la République démocratique du Congo, le Togo, et la Guinée. Selon ses responsables, le club dispose déjà de fonds en vue de réaliser l’activité d’observation électorale.
Marc Dossa & Bamba K. Inza