Le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a à cœur d’organiser des élections présidentielles irréprochables. Pour ce faire, il a invité, hier, à son cabinet, les partis politiques pour faire des propositions. « Vos avis sont utiles pour l’action que menons et peuvent nous aider à ajuster le tir pour que l’élection se déroule normalement à la date du 31 octobre », a-t-il exposé
l’objet de l’invitation. D’emblée, Youssouf Bakayoko a espéré que le scrutin apparaisse comme une leçon pour le monde. Au terme des échanges qui se sont déroulés à huis clos, quelques uns des hôtes se sont confiés à la presse.
Mathias Kacou, président du Parti pour le progrès et le socialisme (Pps) : «Nous avons estimé qu’il faut que les partis qui ne sont pas représentés au parlement soient membres de l’observatoire. Certains ont exprimé leurs préoccupations sur la sécurisation des élections et la Cei les a prises en compte, promettant de sécuriser le scrutin jusque dans les hameaux. Il faut aussi vulgariser le code électoral. A ce niveau, nous avons été interpellés, car la Cei a souhaité que les candidats respectent le code de bonne conduite ». Quant à André Gbaou Guéi, secrétaire chargé des élections pour l’Alliance ivoirienne pour République et la démocratie (Aird), il s’est inquiété de l’insuffisance du temps et souhaité la vulgarisation du code électoral, version sortie de crise. «Je pense que le président en a pris bonne note et nous repartons satisfait», a-t-il conclu.
Doumbia Ibrahim du Rassemblement des républicains (Rdr) a relevé le problème de la sécurisation des documents électoraux, l’application du code de bonne conduite, la possibilité pour tous les candidats de faire campagne sur toute l’étendue du territoire national. Le Rdr s’est soucié de la sécurisation, de la sensibilisation des électeurs et de la formation des agents de bureaux de vote.
Les partisans du candidat Gnamien Konan, président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), ont exprimé des « griefs contre la Cei ». Ils disent lui avoir reproché de fonctionner comme si le parti n’existait pas. Ils ont aussi souhaité avoir un spécimen du bulletin de vote afin de sensibiliser les électeurs sur les conditions dans lesquelles le scrutin va se dérouler. «Ceci devrait éviter
aux Ivoiriens, qui ont voté il y a dix ans, d’être dépaysés le jour-J », ont-ils fait remarquer.
Bidi Ignace
l’objet de l’invitation. D’emblée, Youssouf Bakayoko a espéré que le scrutin apparaisse comme une leçon pour le monde. Au terme des échanges qui se sont déroulés à huis clos, quelques uns des hôtes se sont confiés à la presse.
Mathias Kacou, président du Parti pour le progrès et le socialisme (Pps) : «Nous avons estimé qu’il faut que les partis qui ne sont pas représentés au parlement soient membres de l’observatoire. Certains ont exprimé leurs préoccupations sur la sécurisation des élections et la Cei les a prises en compte, promettant de sécuriser le scrutin jusque dans les hameaux. Il faut aussi vulgariser le code électoral. A ce niveau, nous avons été interpellés, car la Cei a souhaité que les candidats respectent le code de bonne conduite ». Quant à André Gbaou Guéi, secrétaire chargé des élections pour l’Alliance ivoirienne pour République et la démocratie (Aird), il s’est inquiété de l’insuffisance du temps et souhaité la vulgarisation du code électoral, version sortie de crise. «Je pense que le président en a pris bonne note et nous repartons satisfait», a-t-il conclu.
Doumbia Ibrahim du Rassemblement des républicains (Rdr) a relevé le problème de la sécurisation des documents électoraux, l’application du code de bonne conduite, la possibilité pour tous les candidats de faire campagne sur toute l’étendue du territoire national. Le Rdr s’est soucié de la sécurisation, de la sensibilisation des électeurs et de la formation des agents de bureaux de vote.
Les partisans du candidat Gnamien Konan, président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), ont exprimé des « griefs contre la Cei ». Ils disent lui avoir reproché de fonctionner comme si le parti n’existait pas. Ils ont aussi souhaité avoir un spécimen du bulletin de vote afin de sensibiliser les électeurs sur les conditions dans lesquelles le scrutin va se dérouler. «Ceci devrait éviter
aux Ivoiriens, qui ont voté il y a dix ans, d’être dépaysés le jour-J », ont-ils fait remarquer.
Bidi Ignace