Nous sommes à 45 jours du scrutin présidentiel ivoirien. Des ex-combattants des Forces nouvelles, les miliciens et autres groupes d’autodéfense qui ont pris part au conflit armé, ont décidé de s’impliquer dans ce scrutin. Ils ont initié une « Caravane de sensibilisation des ex-combattants pour la non-violence ».
Diarrassouba Ibrahima, président de l’organisation des ex-combattants pour la paix et le développement (Ong Orepad) donne les raisons de cette caravane.
« Les ex-combattants que nous sommes, voulons mener une campagne sur l’ensemble du territoire national pour que les élections à venir ne soient pas troublées.».
Cette campagne de sensibilisation s’adresse aux ex-combattants, aux groupes d’autodéfense et aux populations. Cet ex-combattant des Forces nouvelles estime qu’à l’approche des élections, l’on sent que certains démobilisés qui n’ont pas encore bénéficié de projet de réinsertion, sont en colère. Ces derniers se sentent oubliés et rejetés. Alors ils apparaissent comme des cibles vulnérables dont peuvent se saisir les politiciens pour créer du désordre. Raison pour laquelle, à partir du 1er jusqu’au 15 octobre, Diarrassouba, par ailleurs, président de l’Association des démobilisés de Côte d’Ivoire (Adci) et ses pairs vont parcourir les départements de Korhogo, Séguéla, Duékoué, Guiglo, Man pour parler d’apaisement pendant les élections. Avant ces étapes, les campagnes ont commencé dans les circonscriptions de Bouaké, Botro, Béoumi et Katiola.
« Nous ferons des rencontres avec les leaders des jeunesses patriotiques, des meetings
avec les populations pour leur dire que notre pays a beaucoup sombré dans la guerre. Et qu’il est désormais temps de faire la paix. Seule la paix permettra de réinsérer les ex-combattants qui ne l’ont pas encore été.» nous a indiqué Diarrassouba. Il avait à ses côtés, Todé Koula, ex membre du groupe d’autodéfense de l’ouest. « Nous voulons, à travers cette action, amener les
jeunes à une prise de conscience. Car, on doit plus utiliser les jeunes pour des
conflits dans nos Etats. ».
Allah Kouamé à Bouaké
Diarrassouba Ibrahima, président de l’organisation des ex-combattants pour la paix et le développement (Ong Orepad) donne les raisons de cette caravane.
« Les ex-combattants que nous sommes, voulons mener une campagne sur l’ensemble du territoire national pour que les élections à venir ne soient pas troublées.».
Cette campagne de sensibilisation s’adresse aux ex-combattants, aux groupes d’autodéfense et aux populations. Cet ex-combattant des Forces nouvelles estime qu’à l’approche des élections, l’on sent que certains démobilisés qui n’ont pas encore bénéficié de projet de réinsertion, sont en colère. Ces derniers se sentent oubliés et rejetés. Alors ils apparaissent comme des cibles vulnérables dont peuvent se saisir les politiciens pour créer du désordre. Raison pour laquelle, à partir du 1er jusqu’au 15 octobre, Diarrassouba, par ailleurs, président de l’Association des démobilisés de Côte d’Ivoire (Adci) et ses pairs vont parcourir les départements de Korhogo, Séguéla, Duékoué, Guiglo, Man pour parler d’apaisement pendant les élections. Avant ces étapes, les campagnes ont commencé dans les circonscriptions de Bouaké, Botro, Béoumi et Katiola.
« Nous ferons des rencontres avec les leaders des jeunesses patriotiques, des meetings
avec les populations pour leur dire que notre pays a beaucoup sombré dans la guerre. Et qu’il est désormais temps de faire la paix. Seule la paix permettra de réinsérer les ex-combattants qui ne l’ont pas encore été.» nous a indiqué Diarrassouba. Il avait à ses côtés, Todé Koula, ex membre du groupe d’autodéfense de l’ouest. « Nous voulons, à travers cette action, amener les
jeunes à une prise de conscience. Car, on doit plus utiliser les jeunes pour des
conflits dans nos Etats. ».
Allah Kouamé à Bouaké