Nonobstant les avancées notables enregistrées dans la mise en œuvre du processus électoral en Côte d’Ivoire, il subsisterait dans l’esprit du Facilitateur, Blaise Compaoré, quelques inquiétudes liées notamment au climat pré et post-électoral.
Chat échaudé craint l’eau froide. Loin de l’optimisme ambiant affiché par plus d’un observateur, relativement aux avancées enregistrées, ces jours-ci dans la mise en œuvre du processus de sortie de crise, le président burkinabé, Blaise Compaoré, Facilitateur dans la résolution de la crise ivoirienne, joue la prudence. De source proche du palais présidentiel de Kossyam, c’est la situation en Guinée qui aurait amené Blaise Compaoré à mettre un bémol à l’enthousiasme qui devrait l’habiter. Contrairement à ce qui a été dit sur la réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), prévue, aujourd’hui, dans la capitale du pays des hommes intègres, l’ambiance risque d’être fort studieuse. Au menu des discussions qui seront vraisemblablement aussi animées que les précédentes, les dernières tâches qui restent à réaliser avant le 31 octobre et, surtout le climat qui doit prévaloir avant, pendant et après les différents scrutins, singulièrement, la présidentielle. Selon plusieurs indiscrétions, le président du Faso attacherait un prix important à la préservation du climat apaisé qui prévaut en ce moment entre les principaux candidats à la présidentielle. Au-delà des remerciements qu’ils tiennent à lui adresser, Blaise Compaoré devrait donc inviter ses hôtes à prendre un engagement plus ou moins formel sur le respect des résultats des urnes. Dans le pire des cas, il devrait inviter les uns et les autres à ne pas emprunter la voie de la contestation violente des résultats. Ses différentes propositions, dans ce sens, devraient, à leur tour s’adosser au cas de la guinée où le compromis paraphé par les deux candidats en lice pour le deuxième tour, n’a pas tenu la route. «Le président Compaoré trouvera certainement la bonne formule pour faire en sorte qu’en cas de contestation, ce soit la voie légale qui soit privilégiée », confie un proche collaborateur du Facilitateur. C’est que, si près du but, il tient donc à passer, haut les mains, l’épreuve de l’après-élection très souvent émaillée de violences. Ce pari réussi, il peut se frotter les mains d’avoir accompli sa mission. Pour cette réunion (sans doute la dernière avant l’échéance du 31 octobre prochain), les dernières délégations ont quitté, Abidjan, hier. Le Premier ministre, Guillaume Soro, maître d’œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), a été le premier acteur majeur de la scène politique ivoirienne à fouler le sol burkinabé. Il est notamment accompagné du ministre Konaté Sidiki, des conseillers spéciaux, Alain Donwahi et Bamba Alex Souleymane.
Marc Dossa
Chat échaudé craint l’eau froide. Loin de l’optimisme ambiant affiché par plus d’un observateur, relativement aux avancées enregistrées, ces jours-ci dans la mise en œuvre du processus de sortie de crise, le président burkinabé, Blaise Compaoré, Facilitateur dans la résolution de la crise ivoirienne, joue la prudence. De source proche du palais présidentiel de Kossyam, c’est la situation en Guinée qui aurait amené Blaise Compaoré à mettre un bémol à l’enthousiasme qui devrait l’habiter. Contrairement à ce qui a été dit sur la réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), prévue, aujourd’hui, dans la capitale du pays des hommes intègres, l’ambiance risque d’être fort studieuse. Au menu des discussions qui seront vraisemblablement aussi animées que les précédentes, les dernières tâches qui restent à réaliser avant le 31 octobre et, surtout le climat qui doit prévaloir avant, pendant et après les différents scrutins, singulièrement, la présidentielle. Selon plusieurs indiscrétions, le président du Faso attacherait un prix important à la préservation du climat apaisé qui prévaut en ce moment entre les principaux candidats à la présidentielle. Au-delà des remerciements qu’ils tiennent à lui adresser, Blaise Compaoré devrait donc inviter ses hôtes à prendre un engagement plus ou moins formel sur le respect des résultats des urnes. Dans le pire des cas, il devrait inviter les uns et les autres à ne pas emprunter la voie de la contestation violente des résultats. Ses différentes propositions, dans ce sens, devraient, à leur tour s’adosser au cas de la guinée où le compromis paraphé par les deux candidats en lice pour le deuxième tour, n’a pas tenu la route. «Le président Compaoré trouvera certainement la bonne formule pour faire en sorte qu’en cas de contestation, ce soit la voie légale qui soit privilégiée », confie un proche collaborateur du Facilitateur. C’est que, si près du but, il tient donc à passer, haut les mains, l’épreuve de l’après-élection très souvent émaillée de violences. Ce pari réussi, il peut se frotter les mains d’avoir accompli sa mission. Pour cette réunion (sans doute la dernière avant l’échéance du 31 octobre prochain), les dernières délégations ont quitté, Abidjan, hier. Le Premier ministre, Guillaume Soro, maître d’œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), a été le premier acteur majeur de la scène politique ivoirienne à fouler le sol burkinabé. Il est notamment accompagné du ministre Konaté Sidiki, des conseillers spéciaux, Alain Donwahi et Bamba Alex Souleymane.
Marc Dossa
