- Camp présidentiel :
Alcide Djédjé, L'Ambassadeur Kodjo Richard, Narcisse Kuyo Téa, Biaka Zasséli, Bahi Séry, Konaté Navigué, Sylvère Nebout, Aboubacar Koné, Christian de Mederos
Rdr :
Henriette Diabaté, Aly Coulibaly, Ibrahim Ouattara (Photocopie), Mamadou Sanogo, Sidi Touré, Masséré Touré.
Pdci :
Alphonse Djédjé, Jeannot Ahoussi Kouadio, Franck Houphouët
Forces nouvelles :
Mamadou Koné, Sidiki Konaté
Cei :
Eby Aman, Yacouba Bamba, Amadou Soumahoro, Mohamed Charles
Ambiance avant et après la réunion
Ouagadougou. Il est 8h. Le ciel est clément sur la capitale burkinabè. Les locaux du palais présidentiel devant accueillir la rencontre sont fermés. Les Forces de l'ordre sont visibles. Toutes les artères menant à cet endroit sont bouclées. Aucun détail n'est négligé. Les Forces de l'ordre, en grand nombre, veillent au grain. Elles occupent tous les coins et recoins des alentours du stade. Tout se passe dans la discipline. "Il faut prendre toutes les dispositions pour éviter des choses désagréables. Nous prenons toutes les dispositions pour assurer la sécurité des différentes personnalités présentes en ce lieu", font-elles remarquer. Les commentaires vont bon train sur la tenue de la septième réunion du Cadre permanant de concertation. Les journalistes sont au rendez-vous. Personne ne veut rater cette réunion considérée comme la dernière avant le 31 octobre, date de la tenue du premier tour de la présidentielle. Par petits groupes de quatre ou cinq, les journalistes se prononcent. Certains espèrent qu'il n'y aura rien d'extraordinaire sur cette rencontre. Dans la mesure où le Président Laurent Gbagbo a déjà donné les raisons de cette rencontre de Ouaga. Il s'agit de venir remercier le facilitateur Blaise Compaoré pour son implication effective dans la résolution de la crise ivoirienne. D'autres préfèrent parler de la date du 31. Des confrères n'y croient pas. Ils soutiennent que des obstacles demeurent. Notamment, le désarmement et l'unicité des caisses de l'Etat… Cet argument n'est pas partagé par les journalistes ivoiriens. Ceux-ci pensent que cette fois, sera la bonne. Toutes les conditions sont réunies. Surtout l'encasernement et la démobilisation des éléments des Forces nouvelles. C'est dans cette ambiance que les premières délégations arrivent sur les lieux. Les lieutenants d'Alassane Ouattara très détendus, avec des sourires, saluent les journalistes. Cette délégation fait savoir que cette fois-ci, les journalistes n'auront rien à se mettre sous la dent. Il n'y aura pas de décisions majeures. Alphonse Djédjé Mady et Jeannot Kouadio arrivent pour le Pdci. Après eux, c'est au tour de la délégation du camp présidentiel de prendre place. Le décor est planté. On n'attend plus que les chefs de délégation et le facilitateur. Ces derniers arrivent ensemble. Le président du Pdci, la mine serrée ne s'occupe de personne. Ce qui amène des confrères à se poser des questions sur l'attitude du Sphinx de Daoukro. " Mon frère, c'est comme ça il est ", lance un confrère. Le premier ministre Guillaume Soro très relaxe fait des clins d'œil à ceux qui sont présents. Le Président Laurent Gbagbo comme à son habitude, met un peu d'ambiance. Ce qui fait rire Alassane Ouattara. Après le discours d'ouverture de Blaise Compaoré, c'est le huis clos. Les journalistes installés sous une bâche font leurs articles. On raconte des blagues. Des personnalités du pays des hommes intègres souhaitent le retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire. Elles estiment que l'instabilité dans ce pays n'arrange pas les autres pays de la sous-région. En effet, la Côte d'Ivoire est le poumon de l'économie de la sous-région. Elle représente 46% du Pib de l'Uemoa. Après la lecture du communiqué, Alassane Ouattara ne veut pas lâcher Gbagbo. Il est toujours à côté de lui en train d'échanger. Pendant ce temps, Bédié et ses lieutenants se mettent à l'écart. Et attendent d'être interrogés par la presse. Les délégations vont se retrouver par la suite sur une même table pour partager le repas.
Y. Gbané
Alcide Djédjé, L'Ambassadeur Kodjo Richard, Narcisse Kuyo Téa, Biaka Zasséli, Bahi Séry, Konaté Navigué, Sylvère Nebout, Aboubacar Koné, Christian de Mederos
Rdr :
Henriette Diabaté, Aly Coulibaly, Ibrahim Ouattara (Photocopie), Mamadou Sanogo, Sidi Touré, Masséré Touré.
Pdci :
Alphonse Djédjé, Jeannot Ahoussi Kouadio, Franck Houphouët
Forces nouvelles :
Mamadou Koné, Sidiki Konaté
Cei :
Eby Aman, Yacouba Bamba, Amadou Soumahoro, Mohamed Charles
Ambiance avant et après la réunion
Ouagadougou. Il est 8h. Le ciel est clément sur la capitale burkinabè. Les locaux du palais présidentiel devant accueillir la rencontre sont fermés. Les Forces de l'ordre sont visibles. Toutes les artères menant à cet endroit sont bouclées. Aucun détail n'est négligé. Les Forces de l'ordre, en grand nombre, veillent au grain. Elles occupent tous les coins et recoins des alentours du stade. Tout se passe dans la discipline. "Il faut prendre toutes les dispositions pour éviter des choses désagréables. Nous prenons toutes les dispositions pour assurer la sécurité des différentes personnalités présentes en ce lieu", font-elles remarquer. Les commentaires vont bon train sur la tenue de la septième réunion du Cadre permanant de concertation. Les journalistes sont au rendez-vous. Personne ne veut rater cette réunion considérée comme la dernière avant le 31 octobre, date de la tenue du premier tour de la présidentielle. Par petits groupes de quatre ou cinq, les journalistes se prononcent. Certains espèrent qu'il n'y aura rien d'extraordinaire sur cette rencontre. Dans la mesure où le Président Laurent Gbagbo a déjà donné les raisons de cette rencontre de Ouaga. Il s'agit de venir remercier le facilitateur Blaise Compaoré pour son implication effective dans la résolution de la crise ivoirienne. D'autres préfèrent parler de la date du 31. Des confrères n'y croient pas. Ils soutiennent que des obstacles demeurent. Notamment, le désarmement et l'unicité des caisses de l'Etat… Cet argument n'est pas partagé par les journalistes ivoiriens. Ceux-ci pensent que cette fois, sera la bonne. Toutes les conditions sont réunies. Surtout l'encasernement et la démobilisation des éléments des Forces nouvelles. C'est dans cette ambiance que les premières délégations arrivent sur les lieux. Les lieutenants d'Alassane Ouattara très détendus, avec des sourires, saluent les journalistes. Cette délégation fait savoir que cette fois-ci, les journalistes n'auront rien à se mettre sous la dent. Il n'y aura pas de décisions majeures. Alphonse Djédjé Mady et Jeannot Kouadio arrivent pour le Pdci. Après eux, c'est au tour de la délégation du camp présidentiel de prendre place. Le décor est planté. On n'attend plus que les chefs de délégation et le facilitateur. Ces derniers arrivent ensemble. Le président du Pdci, la mine serrée ne s'occupe de personne. Ce qui amène des confrères à se poser des questions sur l'attitude du Sphinx de Daoukro. " Mon frère, c'est comme ça il est ", lance un confrère. Le premier ministre Guillaume Soro très relaxe fait des clins d'œil à ceux qui sont présents. Le Président Laurent Gbagbo comme à son habitude, met un peu d'ambiance. Ce qui fait rire Alassane Ouattara. Après le discours d'ouverture de Blaise Compaoré, c'est le huis clos. Les journalistes installés sous une bâche font leurs articles. On raconte des blagues. Des personnalités du pays des hommes intègres souhaitent le retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire. Elles estiment que l'instabilité dans ce pays n'arrange pas les autres pays de la sous-région. En effet, la Côte d'Ivoire est le poumon de l'économie de la sous-région. Elle représente 46% du Pib de l'Uemoa. Après la lecture du communiqué, Alassane Ouattara ne veut pas lâcher Gbagbo. Il est toujours à côté de lui en train d'échanger. Pendant ce temps, Bédié et ses lieutenants se mettent à l'écart. Et attendent d'être interrogés par la presse. Les délégations vont se retrouver par la suite sur une même table pour partager le repas.
Y. Gbané