Le premier tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire est prévue pour le 31 octobre. Mais un important point de ce processus menace de tout bloquer. Il s`agit de la sécurisation des élections présidentielles. Le chef de l’État Laurent Gbagbo a prévenu au terme de la 7ème réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) tenue à Ouagadougou le 21 septembre 2010. ``Il n’y a plus de problème politique, actuellement, qui bloque l’organisation de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Il ne reste que les problèmes techniques, notamment, de distribution des Cartes d’identité ; des Cartes d’électeur ; de la disponibilité, à temps, des avions pour transporter le matériel électoral. Et même si, par hasard, ce que je ne souhaite pas, je touche du bois, il y avait un jour de retard, ce ne serait pas pour des raisons politiques. Toutes les questions politiques ont été réglées``, a relevé le Chef de l’État.
Le conseiller spécial de Laurent Gbagbo chargé des questions de défense et des équipements militaires, Kadet Bertin, par ailleurs, n’a pas caché son inquiétude sur la question. ‘’La moitié Nord de la Côte d’Ivoire est toujours occupée par une rébellion qui n’a pas encore désarmé. Il y a des inquiétudes sur la sécurisation des élections. C’est une situation qui inquiète et qui trouble l’esprit des Ivoiriens. Ces groupes sévissent impunément dans la zone CNO, où persistent des administrations parallèles, malgré la présence du corps préfectoral. L’unicité des caisses de l’État et la réunification du pays sont loin d’être une réalité’’, a soutenu Kadet Bertin, alors, invité de la Coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo, le jeudi 16 septembre 2010. En fait, c`est le centre de Commandement intégré (CCI) avec l`appui des forces impartiales qui devraient sécuriser les élections. Là, encore subsiste un problème. Le CCI est composé de 8000 éléments dont 4000 des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) et 4000 des Forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire (Fdsci). A ce jour, les Fafn n`ont pu fournir leur quota. S`agissant de l`appui des forces impartiales à la sécurisation des élections, Kadet Bertin a souligné que ``la sécurisation des élections est l’affaire des Ivoiriens``. Ce qui implique que la participation des Forces impartiales à cette opération semble poser problème. La Force licorne qui constitue une force de réaction rapide de l`Opération des Nations unies pour la Côte d`Ivoire (Onuci) semble poser problème. Nos sources indiquent que dans quelques semaines, probablement avant la fin du mois de septembre, La majorité présidentielle (Lmp), mettra sur la table, le départ ou tout au moins, la mise à l’écart de la Force Licorne, du processus de sécurisation des élections à venir. Aussi, la déclaration du ministre ivoirien de la défense, Michel Amani N`Guessan est inquiétante : ``Nous ne serons plus à mesure d’assurer la sécurité des élections. Nous avons besoin de matériel nécessaire, à défaut, nous assisterons au K.O. En situation de légitime défense, nos agents, faute de matériel, ne pourront rien. La Côte d’Ivoire risque de voir des catastrophes``. Cette affirmation est la conséquence d`une affaire d`achat d`armes qui secoue la Côte d`Ivoire en ce moment. En effet, le Colonel Yao N’Guessan a été mis aux arrêts aux États-unis alors qu`il y était en mission officielle pour l`achat de quatre mille (4.000) pistolets automatiques, deux cent mille (200.000) minutions de 9 mm et cinquante mille (50.000) grenades lacrymogènes destinés à la sécurisation des prochaines élections. En clair, la question de la sécurisation de cette élection risque de tout bloquer, car, rien n`est pour l`instant définitivement acquis.
K.A.Parfait
Le conseiller spécial de Laurent Gbagbo chargé des questions de défense et des équipements militaires, Kadet Bertin, par ailleurs, n’a pas caché son inquiétude sur la question. ‘’La moitié Nord de la Côte d’Ivoire est toujours occupée par une rébellion qui n’a pas encore désarmé. Il y a des inquiétudes sur la sécurisation des élections. C’est une situation qui inquiète et qui trouble l’esprit des Ivoiriens. Ces groupes sévissent impunément dans la zone CNO, où persistent des administrations parallèles, malgré la présence du corps préfectoral. L’unicité des caisses de l’État et la réunification du pays sont loin d’être une réalité’’, a soutenu Kadet Bertin, alors, invité de la Coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo, le jeudi 16 septembre 2010. En fait, c`est le centre de Commandement intégré (CCI) avec l`appui des forces impartiales qui devraient sécuriser les élections. Là, encore subsiste un problème. Le CCI est composé de 8000 éléments dont 4000 des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) et 4000 des Forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire (Fdsci). A ce jour, les Fafn n`ont pu fournir leur quota. S`agissant de l`appui des forces impartiales à la sécurisation des élections, Kadet Bertin a souligné que ``la sécurisation des élections est l’affaire des Ivoiriens``. Ce qui implique que la participation des Forces impartiales à cette opération semble poser problème. La Force licorne qui constitue une force de réaction rapide de l`Opération des Nations unies pour la Côte d`Ivoire (Onuci) semble poser problème. Nos sources indiquent que dans quelques semaines, probablement avant la fin du mois de septembre, La majorité présidentielle (Lmp), mettra sur la table, le départ ou tout au moins, la mise à l’écart de la Force Licorne, du processus de sécurisation des élections à venir. Aussi, la déclaration du ministre ivoirien de la défense, Michel Amani N`Guessan est inquiétante : ``Nous ne serons plus à mesure d’assurer la sécurité des élections. Nous avons besoin de matériel nécessaire, à défaut, nous assisterons au K.O. En situation de légitime défense, nos agents, faute de matériel, ne pourront rien. La Côte d’Ivoire risque de voir des catastrophes``. Cette affirmation est la conséquence d`une affaire d`achat d`armes qui secoue la Côte d`Ivoire en ce moment. En effet, le Colonel Yao N’Guessan a été mis aux arrêts aux États-unis alors qu`il y était en mission officielle pour l`achat de quatre mille (4.000) pistolets automatiques, deux cent mille (200.000) minutions de 9 mm et cinquante mille (50.000) grenades lacrymogènes destinés à la sécurisation des prochaines élections. En clair, la question de la sécurisation de cette élection risque de tout bloquer, car, rien n`est pour l`instant définitivement acquis.
K.A.Parfait