William Koffi, au cours de l’entretien qu’il nous a accordé, a bien voulu dresser le bilan partiel des activités de sa structure, tant dans le district d’Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
Bonsoir Monsieur le président, il y a quelques semaines vous avez initié une tournée de formation et de remobilisation dans le district d’Abidjan. A quelle étape se trouve cette tournée aujourd’hui ?
Nous disons que nous avons atteint plus de la moitié de nos objectifs. Sur les 72 rencontres prévues au niveau du district d’Abidjan et la trentaine de l’intérieur du pays, nous pouvons dire que nous avons atteint plus de la moitié de ce que nous attendons. Les expériences que nous acquérons à chaque étape nous permettent de nous ameliorer à mesure que nous avançons.
Est-ce que la mobilisation et l’engouement sont-ils au rendez-vous de vos rencontres ?
La mobilisation est au dessus de nos attentes, puisque le président Bédié nous a demandé une campagne de proximité, ce que nous faisions déjà. Nos chiffres à chaque rencontre oscillent entre 250 et 300 personnes. Nous voulons les choses ainsi en vue de mieux faire passer notre message de manière plus fluide. Nous donnons des arguments aux populations afin de les amener à voter Henri Konan Bédié, ensuite nous enseignons les techniques de vote dans le but de les amener à voter utilement le 31 octobre. Notre cible favorite reste les nouveaux majeurs qui n’ont jamais voté et qui pour une première fois vont accorder leur voix à un candidat. Dans notre progression dans la formation aux techniques de vote, nous découvrons que même les plus âgés ne savent pas encore voter. Beaucoup ne savent pas utiliser l’encre, et c’est tout cela que nous leur apprenons au cours de nos tournées. Nous avons la possibilité d’aller au-delà des 102 rencontres et c’est environs 50 milles personnes qui seront visitées.
Vous avez ouvert deux fronts à la fois dont l’un à Abidjan et l’autre à l’intérieur du pays. Comment vous arrivez à conjuguer ces deux fronts ?
Nous avons la chance d’être des structures déjà organisées avec un collège de présidents. Nous avons un rôle d’encadrement, et nos présidents sont des personnes déjà disposées et fortement outillées pour animer efficacement des rencontres de ce genre. Nous avons scindé le groupe en huit (8) missions dont deux à l’intérieur auxquelles je fais partir, et cinq qui tournent à Abidjan. Ce découpage nous facilite la tâche et nous a permis de boucler les 24 rencontres de Yopougon en deux semaines. Cela nous a également permis de rencontrer les structures sur les bases et connaître les lieux d’habitation de nos militants. Nous voulons profiter de l’occasion pour inviter les autres clubs de soutien à plus d’actions sur le terrain car, ce n’est pas encore la vitesse de croisière. C’est nous qui avons marché pour réclamer une date des élections, et ce n’est pas à nous de trainer maintenant les pieds. Il faut qu’on se réveille et qu’on passe à l’action. Gbagbo va ‘‘prendre’’ drap le 31 octobre.
Entretien réalisé par Rodolphe Flaha
Bonsoir Monsieur le président, il y a quelques semaines vous avez initié une tournée de formation et de remobilisation dans le district d’Abidjan. A quelle étape se trouve cette tournée aujourd’hui ?
Nous disons que nous avons atteint plus de la moitié de nos objectifs. Sur les 72 rencontres prévues au niveau du district d’Abidjan et la trentaine de l’intérieur du pays, nous pouvons dire que nous avons atteint plus de la moitié de ce que nous attendons. Les expériences que nous acquérons à chaque étape nous permettent de nous ameliorer à mesure que nous avançons.
Est-ce que la mobilisation et l’engouement sont-ils au rendez-vous de vos rencontres ?
La mobilisation est au dessus de nos attentes, puisque le président Bédié nous a demandé une campagne de proximité, ce que nous faisions déjà. Nos chiffres à chaque rencontre oscillent entre 250 et 300 personnes. Nous voulons les choses ainsi en vue de mieux faire passer notre message de manière plus fluide. Nous donnons des arguments aux populations afin de les amener à voter Henri Konan Bédié, ensuite nous enseignons les techniques de vote dans le but de les amener à voter utilement le 31 octobre. Notre cible favorite reste les nouveaux majeurs qui n’ont jamais voté et qui pour une première fois vont accorder leur voix à un candidat. Dans notre progression dans la formation aux techniques de vote, nous découvrons que même les plus âgés ne savent pas encore voter. Beaucoup ne savent pas utiliser l’encre, et c’est tout cela que nous leur apprenons au cours de nos tournées. Nous avons la possibilité d’aller au-delà des 102 rencontres et c’est environs 50 milles personnes qui seront visitées.
Vous avez ouvert deux fronts à la fois dont l’un à Abidjan et l’autre à l’intérieur du pays. Comment vous arrivez à conjuguer ces deux fronts ?
Nous avons la chance d’être des structures déjà organisées avec un collège de présidents. Nous avons un rôle d’encadrement, et nos présidents sont des personnes déjà disposées et fortement outillées pour animer efficacement des rencontres de ce genre. Nous avons scindé le groupe en huit (8) missions dont deux à l’intérieur auxquelles je fais partir, et cinq qui tournent à Abidjan. Ce découpage nous facilite la tâche et nous a permis de boucler les 24 rencontres de Yopougon en deux semaines. Cela nous a également permis de rencontrer les structures sur les bases et connaître les lieux d’habitation de nos militants. Nous voulons profiter de l’occasion pour inviter les autres clubs de soutien à plus d’actions sur le terrain car, ce n’est pas encore la vitesse de croisière. C’est nous qui avons marché pour réclamer une date des élections, et ce n’est pas à nous de trainer maintenant les pieds. Il faut qu’on se réveille et qu’on passe à l’action. Gbagbo va ‘‘prendre’’ drap le 31 octobre.
Entretien réalisé par Rodolphe Flaha