Le Forum des organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (Foscao) veut une présidentielle apaisée le 31 octobre. Dans une déclaration marquant la fin du séminaire organisé les 21 et 22 septembre à son siège des II Plateaux, la coordinatrice nationale du Foscao a invité les acteurs du processus électoral au respect de certaines règles pour éviter la violence. Mme Traoré Koné Nathalie a fait ressortir la « nécessité pour les partis politiques de respecter le code de bonne conduite signé devant le secrétaire général des Nations Unies ». Dans cette même veine, elle a préconisé que « les candidats et les formations politiques s’abstiennent de manipuler et d’intimider les populations en cette période pré électorale en vue de prévenir la violence post électorale». Pour garantir la transparence de l’élection, le séminaire a insisté sur la sensibilisation des populations à la non violence, au respect des principes démocratiques notamment l’acceptation des résultats. Mme Traoré Nathalie a aussi mis l’accent sur la nécessité « d’éduquer » les électeurs en vue de réduire le taux d’abstention, de bulletins nuls et accroître le taux de participation. La coordinatrice nationale du Foscao a mis l’accent sur le déploiement des observateurs nationaux. « Cela doit être réalisé en prenant compte de la forte concentration électorale et des enjeux politiques », a-t-elle déclaré. Les séminaristes ont souhaité que la société civile, « en toute responsabilité », puisse harmoniser son intervention dans les 10.179 lieux de vote. Le Foscao a pour sa part trouvé nécessaire de prendre attache avec la presse pour une plus grande « visibilité » de ses actions sur le terrain. La Cei, a soulevé Mme Traoré Koné Nathalie, doit continuer à appuyer les actions de la société civile. Le séminaire avait pour thème : « Processus électoral en Côte d’Ivoire : responsabilité de la société civile pour des élections justes et transparentes ».
Nomel Essis
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