Pascal Tagoua Nynsémon, Konan Kouadio Siméon et Félix Akoto Yao, des candidats indépendants à l’élection présidentielle, ont répondu à l’appel de la Commission électorale indépendante, hier. Les gros calibres se sont fait représenter, mais nombreux parmi eux réclament leurs fonds de campagne.
S’il y a une chose qui tient à cœur aux candidats à l’élection présidentielle, c’est de recouvrer les fonds qu’ils ont engloutis dans la campagne électorale. A preuve, invités hier à une réunion d’information avec la Commission électorale indépendante (Cei), certains d’entre eux ont posé le problème. Félix Akoto Yao, candidat indépendant, donne l’ampleur de la préoccupation : « En fait, le financement des candidatures, c’est après les élections. La disposition (loi de 2004) dit que dans l’année de l’élection, un montant doit être inscrit au budget de l’Etat pour permettre le financement des candidats… ». Il précise la clé de répartition : « … les 2/5 de ce montant doivent être distribués à part égale aux candidats qui auront obtenu 10% au premier tour. Et que, les 3/5 le seront par rapport au nombre de voix obtenues par les candidats ». M. Akoto, député de Sakassou et président du conseil général de la localité, constate que « malheureusement, cela n’est pas fait et (ils ont) demandé que de façon exceptionnelle des dispositions soient prises ». Konan Kouadio Siméon, indépendant, a lui aussi évoqué le préjudice financier énorme que les candidats indépendants ont subi du fait des reports successifs du scrutin.
La Cei garanti un scrutin sécurisé
D’emblée, elle a tranquillisé les candidats quant aux conditions de sécurité. Le Centre de commandement intégré (Cci) lui a promis, par exemple, d’encadrer les présidents de bureaux de vote. Ceci devrait permettre une centralisation sécurisée des résultats. Pour ce qui est des médias d’Etat, tout sera mis en œuvre, selon Youssouf Bakayoko, président de l’institution, pour garantir un accès équitable. Par ailleurs, il n’est pas question, selon lui, de reporter l’élection à cause des nombreux chantiers qui restent à finaliser. « Dès la semaine prochaine, a-t-il annoncé, nous allons distribuer les cartes d’électeur et les cartes nationales d’identité de façon concomitante ». Dans le même temps, les candidats vont signer un code de bonne conduite. L’observatoire qui sera installé très prochainement veillera aux faits, gestes et propos des candidats. Avec son pouvoir de sanction, l’observatoire devrait lui aussi garantir une campagne disciplinée. Pour finir, le président a demandé à ses interlocuteurs d’apaiser leurs partisans.
Bidi Ignace
S’il y a une chose qui tient à cœur aux candidats à l’élection présidentielle, c’est de recouvrer les fonds qu’ils ont engloutis dans la campagne électorale. A preuve, invités hier à une réunion d’information avec la Commission électorale indépendante (Cei), certains d’entre eux ont posé le problème. Félix Akoto Yao, candidat indépendant, donne l’ampleur de la préoccupation : « En fait, le financement des candidatures, c’est après les élections. La disposition (loi de 2004) dit que dans l’année de l’élection, un montant doit être inscrit au budget de l’Etat pour permettre le financement des candidats… ». Il précise la clé de répartition : « … les 2/5 de ce montant doivent être distribués à part égale aux candidats qui auront obtenu 10% au premier tour. Et que, les 3/5 le seront par rapport au nombre de voix obtenues par les candidats ». M. Akoto, député de Sakassou et président du conseil général de la localité, constate que « malheureusement, cela n’est pas fait et (ils ont) demandé que de façon exceptionnelle des dispositions soient prises ». Konan Kouadio Siméon, indépendant, a lui aussi évoqué le préjudice financier énorme que les candidats indépendants ont subi du fait des reports successifs du scrutin.
La Cei garanti un scrutin sécurisé
D’emblée, elle a tranquillisé les candidats quant aux conditions de sécurité. Le Centre de commandement intégré (Cci) lui a promis, par exemple, d’encadrer les présidents de bureaux de vote. Ceci devrait permettre une centralisation sécurisée des résultats. Pour ce qui est des médias d’Etat, tout sera mis en œuvre, selon Youssouf Bakayoko, président de l’institution, pour garantir un accès équitable. Par ailleurs, il n’est pas question, selon lui, de reporter l’élection à cause des nombreux chantiers qui restent à finaliser. « Dès la semaine prochaine, a-t-il annoncé, nous allons distribuer les cartes d’électeur et les cartes nationales d’identité de façon concomitante ». Dans le même temps, les candidats vont signer un code de bonne conduite. L’observatoire qui sera installé très prochainement veillera aux faits, gestes et propos des candidats. Avec son pouvoir de sanction, l’observatoire devrait lui aussi garantir une campagne disciplinée. Pour finir, le président a demandé à ses interlocuteurs d’apaiser leurs partisans.
Bidi Ignace
