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Politique Publié le vendredi 24 septembre 2010 | Nord-Sud

Présidentielle du 31 octobre : Les inquiétudes de l’Union européenne

© Nord-Sud Par DR
Union européenne - Thierry de Saint Maurice, nouveau chef de la délégation de la Commission
Photo: Thierry de Saint Maurice reçu par le président de la CEI, SEM Youssouf Bakayoko
Le chef de la délégation de l’Union européenne n’est pas pessimiste quant à la tenue de l’élection présidentielle le 31 octobre. Il n’en demeure pas moins inquiet. « Il faut admettre qu’à 40 jours du scrutin, tout ce qui est à faire reste très compliqué. C’est un vrai défi d’arriver à franchir, dans ce court délai, toutes les étapes nécessaires pour une bonne élection transparente dont les résultats seront acceptés par tous. Mais l’Union européenne se mobilise. Dans cette dernière ligne droite, nous serons aux côtés des autorités ivoiriennes pour que ce soit un succès, et que la Côte d’Ivoire puisse tourner la page et être de retour », a souhaité Thierry de Saint Maurice, hier, au sortir d’une rencontre avec le président du Conseil supérieur des imams(Cosim). L’ambassadeur a réitéré le soutien de l’Union européenne à la Côte d’Ivoire pour la sortie de crise « Je pense qu’il fallait que la communauté internationale fasse confiance au processus qui est en train de se développer. Les dernières informations que nous avons, ces derniers jours, montrent que nous avions, peut-être, raison d’avoir confiance. Notre confiance n’est pas seulement verbale. C’est un support politique, diplomatique, mais aussi financier que nous fournissons pour aider les préparatifs de l’échéance électorale », a-t-il ajouté. Moins d’un an après sa nomination en remplacement de Michel Arrion, Thierry de Saint Maurice était au domicile du cheikh Boikary Fofana, à la Riviera, dans le cadre de ses visites aux grandes autorités politiques et religieuses. Le guide musulman a salué la démarche. « La communauté musulmane fait partie intégrante de la communauté nationale. Elle attend de l’Union européenne tout ce que la communauté nationale attend d’elle », a répondu le président du Cosim.

Cissé Sindou
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