Le vendredi 24 septembre 2010, à la salle de cinéma de l`hôtel Président de Yamoussoukro, la Commission électorale indépendante (Cei) a eu une séance de travail avec le corps préfectoral pour s`accorder sur la conduite à tenir pendant les élections. A cette occasion, le président de la Cei, Youssouf Bakayoko, a instruit ses interlocuteurs sur l’évolution des opérations électorales et les tâches qu’ils auront à mener dans ce processus. « Je suis persuadé que la Commission Électorale Indépendante ne peut pleinement accomplir sa mission que si un climat de paix règne dans notre pays. C’est pourquoi il importe que nous ayons l’appui de toutes les composantes de la Société ivoirienne, y compris celui du Corps Préfectoral composé de femmes et d’hommes de valeur et dont je salue la présence nombreuse à cette rencontre », a dit le président de la Cei, d`entrée.
« Je sais que les professionnels de l’Administration que vous êtes comprennent mieux que quiconque que vous devez observer la réserve que vous impose votre métier. Par votre comportement, vous devez participer à l’apaisement du climat politique en restant collés exclusivement à l’exercice de votre fonction de Préfet, Représentants de l’Etat dans vos diverses circonscriptions », a-t-il ajouté.
Youssouf Bakayoko a fait remarquer que l’élection présidentielle engendrera des Institutions légitimes, et une Côte d’Ivoire encore plus puissante économiquement pouvant offrir des emplois à ses enfants. Il a également souligné qu`en cette période préélectorale où la lutte politique est âpre, la possibilité existe d’entendre des propos qui remettent en cause le climat de sérénité qui prévaut. « Dans notre pays comme dans cette salle, nous devons être conscients de ce que nous avons un avenir commun. Après tant d’années de crise, nous ne pouvons plus nous payer le luxe de nous étendre sur nos différences au détriment du travail que nous devons accomplir ensemble », a insisté le président de la Cei. Le directeur général de l’Administration du Territoire, Parfait Gohourou, représentant le Ministre Tagro Désiré, a salué l’initiative et a indiqué que « le corps préfectoral offre sa disponibilité et toute son expertise à la CEI. Une fois que les tâches demandées aux préfets seront définies, ils se chargeront de les exécuter clairement ». Revenant justement sur les tâches du corps préfectoral dans ce processus, le vice-président de la Cei, Coulibaly Gnenema Mamadou, a dit en substance qu’elles s’articuleront autour de trois points : la sensibilisation des populations, le recrutement des agents électoraux et les cas de réquisitions. « Il faudrait que vous appeliez les populations à avoir un comportement civique, nous avons reçu des dons de pays amis. Ces dons doivent faire l’objet d’une sécurisation car on ne peut plus continuer de payer du matériel », a ajouté le secrétaire permanent adjoint de la Cei, Dagrou Salomon Bayoro, lui-même préfet à l’endroit de ses collègues.
Notons par ailleurs que deux autres rencontres sont prévues. Un tête-à-tête entre la commission centrale et les commissions locales tard dans la nuit du vendredi 24 septembre 2010, suivi le lendemain samedi d’une séance de formation des commissaires locaux qui auront à organiser les élections au niveau de leurs circonscriptions respectives.
Blaise Bonsié région des Lacs
« Je sais que les professionnels de l’Administration que vous êtes comprennent mieux que quiconque que vous devez observer la réserve que vous impose votre métier. Par votre comportement, vous devez participer à l’apaisement du climat politique en restant collés exclusivement à l’exercice de votre fonction de Préfet, Représentants de l’Etat dans vos diverses circonscriptions », a-t-il ajouté.
Youssouf Bakayoko a fait remarquer que l’élection présidentielle engendrera des Institutions légitimes, et une Côte d’Ivoire encore plus puissante économiquement pouvant offrir des emplois à ses enfants. Il a également souligné qu`en cette période préélectorale où la lutte politique est âpre, la possibilité existe d’entendre des propos qui remettent en cause le climat de sérénité qui prévaut. « Dans notre pays comme dans cette salle, nous devons être conscients de ce que nous avons un avenir commun. Après tant d’années de crise, nous ne pouvons plus nous payer le luxe de nous étendre sur nos différences au détriment du travail que nous devons accomplir ensemble », a insisté le président de la Cei. Le directeur général de l’Administration du Territoire, Parfait Gohourou, représentant le Ministre Tagro Désiré, a salué l’initiative et a indiqué que « le corps préfectoral offre sa disponibilité et toute son expertise à la CEI. Une fois que les tâches demandées aux préfets seront définies, ils se chargeront de les exécuter clairement ». Revenant justement sur les tâches du corps préfectoral dans ce processus, le vice-président de la Cei, Coulibaly Gnenema Mamadou, a dit en substance qu’elles s’articuleront autour de trois points : la sensibilisation des populations, le recrutement des agents électoraux et les cas de réquisitions. « Il faudrait que vous appeliez les populations à avoir un comportement civique, nous avons reçu des dons de pays amis. Ces dons doivent faire l’objet d’une sécurisation car on ne peut plus continuer de payer du matériel », a ajouté le secrétaire permanent adjoint de la Cei, Dagrou Salomon Bayoro, lui-même préfet à l’endroit de ses collègues.
Notons par ailleurs que deux autres rencontres sont prévues. Un tête-à-tête entre la commission centrale et les commissions locales tard dans la nuit du vendredi 24 septembre 2010, suivi le lendemain samedi d’une séance de formation des commissaires locaux qui auront à organiser les élections au niveau de leurs circonscriptions respectives.
Blaise Bonsié région des Lacs