«Conformément au mandat de certification que m’a confié le Conseil de sécurité, j’ai l'honneur de certifier d’une façon explicite la liste définitive des 5 725 720 électeurs inscrits pour les prochaines élections», a déclaré vendredi à Abidjan le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Y J Choi.
Au cours d’une conférence de presse au siège de la Mission, le Représentant spécial a expliqué les différentes étapes majeures étalées sur cinq ans allant de l’opération des audiences foraines, la reconstitution des registres d’état civil perdus ou détruits jusqu’à l’établissement de la liste électorale provisoire et le contentieux en passant par l’identification de la population et le processus de recensement électoral et ayant abouti à la certification de la liste définitive. «A la clôture satisfaisante de chacune de ces cinq étapes, je l’ai dûment certifiée de manière «implicite» à travers une conférence de presse au cours de laquelle j’ai fait une évaluation positive du travail accompli», a-t-il précisé.
M. Choi a également rappelé que deux critères fondamentaux de la certification, la paix et l’inclusion, avaient généralement prévalu depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou en 2007, malgré quelques dysfonctionnements ici ou là. Cependant, a estimé le Chef de l’ONUCI, les procédures adoptées et mises en œuvre tout au long du processus ont raisonnablement donné aux électeurs une large opportunité de s'inscrire pour voter. Le Représentant spécial a, dans la même veine, rappelé sa méthode de travail tout au long du processus menant à la constitution de la liste électorale définitive. «J’ai suivi étroitement les consultations entre les parties, examiné et analysé les procédures sur lesquelles elles se sont accordées, minutieusement suivi leur mise en œuvre», a-t-il noté ajoutant qu’il avait donné la priorité aux consultations et au dialogue avec la société civile, les institutions nationales et les acteurs chargés du processus électoral, y compris les acteurs politiques, le Facilitateur et les partenaires internationaux.
Il a, pour conclure, souligné les défis restant à relever avec le peuple ivoirien pour la tenue effective du scrutin le 31 octobre. «Les défis sont principalement de nature logistique et technique», a-t-il noté, indiquant que l’ONUCI multipliait les contacts avec les bailleurs de fonds notamment l’Union européenne (UE) et le Japon ainsi qu’avec la Commission électorale indépendante (CEI) et les autres structures nationales «pour ne pas rater le train».
Concernant l’appui de l’ONUCI pour relever les autres défis, M. Choi a annoncé que la mission avait été saisie par la Primature pour fournir son assistance dans la protection de certains sites de fabrication du matériel électoral et leur transport. Nous y sommes déjà engagés», a-t-il indiqué.
Il a rappelé que le Centre de Commandement Intégré (CCI) était la première instance chargée de la sécurisation du processus électoral, mais tout le monde sait qu’il y a beaucoup de progrès à faire dans ce sens», a-t-il dit. Selon lui, les dispositifs de sécurité, y compris la présence des forces impartiales, devraient être suffisants pour sécuriser les élections. «Je suis confiant qu’à travers le CCI, d’une part, les Forces impartiales, d’autre part et d’autres structures de sécurité disponibles, nous arriverons à sécuriser le reste du processus électoral, et cela en accord avec les quatre généraux qui se rencontrent régulièrement», a déclaré M. Choi.
A une question sur l’accès équitable aux medias d’Etat, le Représentant spécial a répondu que ces médias constituaient l’un des cinq critères devant servir à certifier les élections. Il a rappelé que des structures nationales étaient déjà en charge de cette question qui bénéficie d’une attention particulière de l’ONUCI. Il a, de ce fait, insisté sur un accès équitable aux médias d’Etat sur toute l’étendue du territoire.
Interrogé sur les moyens de l’ONUCI pour parer à d’éventuelles fraudes, M. Choi a indiqué qu’il y avait plusieurs couches de protection pour les empêcher. «Sagem et INS, les deux opérateurs techniques travaillent étroitement ensemble, il y a la CEI, l’ONUCI ainsi que les centaines d’observateurs nationaux et internationaux», a-t-il eexpliqué. «En tant que certificateur, je n’admettrai pas que des fraudes viennent ternir les résultats des élections», a-t-il conclu.
Source: ONUCI
Au cours d’une conférence de presse au siège de la Mission, le Représentant spécial a expliqué les différentes étapes majeures étalées sur cinq ans allant de l’opération des audiences foraines, la reconstitution des registres d’état civil perdus ou détruits jusqu’à l’établissement de la liste électorale provisoire et le contentieux en passant par l’identification de la population et le processus de recensement électoral et ayant abouti à la certification de la liste définitive. «A la clôture satisfaisante de chacune de ces cinq étapes, je l’ai dûment certifiée de manière «implicite» à travers une conférence de presse au cours de laquelle j’ai fait une évaluation positive du travail accompli», a-t-il précisé.
M. Choi a également rappelé que deux critères fondamentaux de la certification, la paix et l’inclusion, avaient généralement prévalu depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou en 2007, malgré quelques dysfonctionnements ici ou là. Cependant, a estimé le Chef de l’ONUCI, les procédures adoptées et mises en œuvre tout au long du processus ont raisonnablement donné aux électeurs une large opportunité de s'inscrire pour voter. Le Représentant spécial a, dans la même veine, rappelé sa méthode de travail tout au long du processus menant à la constitution de la liste électorale définitive. «J’ai suivi étroitement les consultations entre les parties, examiné et analysé les procédures sur lesquelles elles se sont accordées, minutieusement suivi leur mise en œuvre», a-t-il noté ajoutant qu’il avait donné la priorité aux consultations et au dialogue avec la société civile, les institutions nationales et les acteurs chargés du processus électoral, y compris les acteurs politiques, le Facilitateur et les partenaires internationaux.
Il a, pour conclure, souligné les défis restant à relever avec le peuple ivoirien pour la tenue effective du scrutin le 31 octobre. «Les défis sont principalement de nature logistique et technique», a-t-il noté, indiquant que l’ONUCI multipliait les contacts avec les bailleurs de fonds notamment l’Union européenne (UE) et le Japon ainsi qu’avec la Commission électorale indépendante (CEI) et les autres structures nationales «pour ne pas rater le train».
Concernant l’appui de l’ONUCI pour relever les autres défis, M. Choi a annoncé que la mission avait été saisie par la Primature pour fournir son assistance dans la protection de certains sites de fabrication du matériel électoral et leur transport. Nous y sommes déjà engagés», a-t-il indiqué.
Il a rappelé que le Centre de Commandement Intégré (CCI) était la première instance chargée de la sécurisation du processus électoral, mais tout le monde sait qu’il y a beaucoup de progrès à faire dans ce sens», a-t-il dit. Selon lui, les dispositifs de sécurité, y compris la présence des forces impartiales, devraient être suffisants pour sécuriser les élections. «Je suis confiant qu’à travers le CCI, d’une part, les Forces impartiales, d’autre part et d’autres structures de sécurité disponibles, nous arriverons à sécuriser le reste du processus électoral, et cela en accord avec les quatre généraux qui se rencontrent régulièrement», a déclaré M. Choi.
A une question sur l’accès équitable aux medias d’Etat, le Représentant spécial a répondu que ces médias constituaient l’un des cinq critères devant servir à certifier les élections. Il a rappelé que des structures nationales étaient déjà en charge de cette question qui bénéficie d’une attention particulière de l’ONUCI. Il a, de ce fait, insisté sur un accès équitable aux médias d’Etat sur toute l’étendue du territoire.
Interrogé sur les moyens de l’ONUCI pour parer à d’éventuelles fraudes, M. Choi a indiqué qu’il y avait plusieurs couches de protection pour les empêcher. «Sagem et INS, les deux opérateurs techniques travaillent étroitement ensemble, il y a la CEI, l’ONUCI ainsi que les centaines d’observateurs nationaux et internationaux», a-t-il eexpliqué. «En tant que certificateur, je n’admettrai pas que des fraudes viennent ternir les résultats des élections», a-t-il conclu.
Source: ONUCI