L’élection présidentielle du 31 Octobre prochain constitue un enjeu capital au point où la CEI, l’instance chargée de les organiser, a décidé d’impliquer, pour leur succès, toutes les couches ivoiriennes. Rencontre avec les religieux et la société civile par-ci, séance d’échanges avec la presse et les candidats par-là, sans oublier la longue liste des audiences qu’accordent sur la question, entre deux réunions, le Président Youssouf Bakayoko ou tout autre responsable de la CEI à de hautes personnalités du pays ou venant de l’étranger. Hier, c’était au tour du corps préfectoral d’être reçu par la CEI. La salle de cinéma de l’hôtel Président de notre capitale politique, Yamoussoukro, qui a servi de cadre à cette rencontre a été l’occasion pour Youssouf Bakayoko, de les informer sur l’évolution des opérations électorales et de leur expliquer la tâche qu’ils auront à mener dans ce processus que tous attendent. « Nous vivons un moment singulier de l’histoire de notre pays : nous sortons d’une crise, nous devons aller à une élection présidentielle. Il s’agit là de deux défis importants. Or, la façon dont vivront les Ivoiriens les prochaines années, dépend de nos réponses à ces deux défis », a indiqué le diplomate en exhortant les uns et les autres à y faire face avec responsabilité. «Je suis persuadé que la Commission Electorale Indépendante ne peut pleinement accomplir sa mission que si un climat de paix règne dans notre pays. C’est pourquoi, il importe que nous ayons l’appui de toutes les composantes de la Société ivoirienne y compris celui du Corps Préfectoral composé de femmes et d’hommes de valeur », a-t-il poursuivi. « Je sais que les professionnels de l’Administration que vous êtes comprennent mieux que quiconque que vous devez observer la réserve que vous impose votre métier », a conseillé M. Bakayoko. Le président de la CEI a insisté sur la ligne de conduite dans laquelle doit s’inscrire les préfets pour participer à l’apaisement du climat politique. « Vous devez rester collés exclusivement à l’exercice de votre fonction de Préfet, Représentants de l’Etat dans vos diverses circonscriptions», leur a-t-il recommandé. Et de signaler que si une CEI a été créée, c’est parce qu’il fallait donner confiance aux Ivoiriens dans le système électoral. « Un consensus fragile ne nous permet pas d’atteindre cet objectif », a-t-il prévenu, justifiant ainsi la tenue de cette série de rencontres.
«Je mesure que pour tous, l’élection présidentielle engendrera des Institutions légitimes, et une Côte d’Ivoire encore plus puissante économiquement pouvant offrir des emplois à ses enfants.
Car cette période préélectorale où la lutte politique est âpre, la possibilité existe d’entendre des propos qui remettent en cause le climat de sérénité qui prévaut. Pourtant, dans notre pays comme dans cette salle, nous devons être conscients de ce que nous avons un avenir commun. Après tant d’années de crise, nous ne pouvons plus nous payer le luxe de nous étendre sur nos différences au détriment du travail que nous devons accomplir ensemble», a insisté le Président de la CEI. Répondant au Président Bakayoko, le Directeur Général de l’Administration du Territoire, représentant le Ministre Tagro Désiré a salué l’initiative et a indiqué que «le corps préfectoral offre sa disponibilité et toute son expertise à la CEI. Une fois que les tâches demandées aux préfets seront définies, ils se chargeront de les exécuter clairement». Revenant justement sur les tâches du corps préfectoral dans ce processus, le Vice-président Coulibaly Gnenema Mamadou a dit en substance qu’elles s’articuleront autour de trois points : la sensibilisation des populations, le recrutement des agents électoraux et les cas de réquisitions. « Il faudrait que vous appeliez les populations à avoir un comportement civique, nous avons reçu des dons de pays amis. Ces dons doivent faire l’objet d’une sécurisation car, on ne peut plus continuer de payer du matériel», a ajouté de son côté le Secrétaire Permanent Adjoint de la CEI, Dagrou Salomon Bayoro, lui-même préfet à l’endroit de ses collègues. Quant à Monsieur Gbané Boureima, son intervention a porté sur les documents électoraux mais aussi et surtout sur leur usage. Notons par ailleurs que deux autres rencontres sont prévues. L’une relative à un tête-à-tête Commission Centrale- Commissions locales tard dans la nuit d’hier, suivi ce matin même d’une séance de formation des Commissaires Locaux qui auront à organiser les élections au niveau de leurs circonscriptions respectives.
Service de Communication
«Je mesure que pour tous, l’élection présidentielle engendrera des Institutions légitimes, et une Côte d’Ivoire encore plus puissante économiquement pouvant offrir des emplois à ses enfants.
Car cette période préélectorale où la lutte politique est âpre, la possibilité existe d’entendre des propos qui remettent en cause le climat de sérénité qui prévaut. Pourtant, dans notre pays comme dans cette salle, nous devons être conscients de ce que nous avons un avenir commun. Après tant d’années de crise, nous ne pouvons plus nous payer le luxe de nous étendre sur nos différences au détriment du travail que nous devons accomplir ensemble», a insisté le Président de la CEI. Répondant au Président Bakayoko, le Directeur Général de l’Administration du Territoire, représentant le Ministre Tagro Désiré a salué l’initiative et a indiqué que «le corps préfectoral offre sa disponibilité et toute son expertise à la CEI. Une fois que les tâches demandées aux préfets seront définies, ils se chargeront de les exécuter clairement». Revenant justement sur les tâches du corps préfectoral dans ce processus, le Vice-président Coulibaly Gnenema Mamadou a dit en substance qu’elles s’articuleront autour de trois points : la sensibilisation des populations, le recrutement des agents électoraux et les cas de réquisitions. « Il faudrait que vous appeliez les populations à avoir un comportement civique, nous avons reçu des dons de pays amis. Ces dons doivent faire l’objet d’une sécurisation car, on ne peut plus continuer de payer du matériel», a ajouté de son côté le Secrétaire Permanent Adjoint de la CEI, Dagrou Salomon Bayoro, lui-même préfet à l’endroit de ses collègues. Quant à Monsieur Gbané Boureima, son intervention a porté sur les documents électoraux mais aussi et surtout sur leur usage. Notons par ailleurs que deux autres rencontres sont prévues. L’une relative à un tête-à-tête Commission Centrale- Commissions locales tard dans la nuit d’hier, suivi ce matin même d’une séance de formation des Commissaires Locaux qui auront à organiser les élections au niveau de leurs circonscriptions respectives.
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