Bouaké, capitale de la paix a décidé de ne pas rester en marge des initiatives pour la promotion de la non-violence lors des prochaines élections.
Le scrutin présidentiel ivoirien, prévu le 31 octobre prochain, se précise. A Bouaké, capitale de la paix, les populations prient pour avoir des élections dans le calme. Vendredi dernier, à la grande mosquée de la ville, l’imam Madou Sy, dans son sermon, conseillait aux musulmans de préserver le pays des violences électorales. « Prions tous pour que le pays ait la paix et la prospérité. Que les élections qui vont avoir lieu dans les prochains jours, raffermissent l’unité entre les fils de notre pays », n’a pas manqué de prôner l’homme de Dieu. Dans les églises, le message est quasiment identique. Monseigneur Paul Siméon Ahouana Djro, archevêque métropolitain de Bouaké, dans son homélie, ne manque pas l’occasion de parler de non-violence pendant les élections à venir. Pour lui «si on fait les élections, si nous n’avons pas une vision d’ensemble, une vision commune de notre pays, si nous n’avons pas une vision commune de la solidarité, ce n’est pas la peine d’aller aux élections», expliquait récemment le prélat, lors des dernières journées nationales de la solidarité. Dans les rues, les temples, les mosquées, les bistrots ou autres bureaux, tous ceux qui s’expriment, ne parlent que d’élections apaisées. Chez les Forces nouvelles, le ton a été donné par l’un des porte-paroles des Fn, Félicien Sékongo, à l’annonce de la date des élections. « Il faut que nous ayons des élections dans la paix et sans violence. Pendant que les candidats feront campagne pour être élu, nous ferons campagne pour des élections sans violence. Nous ferons campagne pour une cohésion sociale. J’invite tout le monde à des élections sans violence», avait-il exhorté. Pour donner corps à ce message, plusieurs délégations seront envoyées en mission dès le début de cette semaine, dans les zones Centre, Nord et Ouest(Cno), pour parler de non-violence au cours du scrutin à venir. Le ministre d’Etat, ministre de la justice Mamadou Koné, est attendu pour le lancement de cette «campagne pour des élections apaisées». Depuis deux semaines, ce message est repris par divers leaders. Diarrassouba Ibrahima, président de l’organisation des ex-combattants pour la paix et le développement (Orepad) a déjà initié une « Caravane de sensibilisation des ex-combattants pour la non-violence ». Il donne les raisons de cette caravane. «A la veille des élections, il est bon que les ex-combattants et les groupes d’autodéfense restent à l’écart de toutes les personnes qui peuvent créer des dégâts», tente-t-il de convaincre.
Allah Kouamé à Bouaké
Le scrutin présidentiel ivoirien, prévu le 31 octobre prochain, se précise. A Bouaké, capitale de la paix, les populations prient pour avoir des élections dans le calme. Vendredi dernier, à la grande mosquée de la ville, l’imam Madou Sy, dans son sermon, conseillait aux musulmans de préserver le pays des violences électorales. « Prions tous pour que le pays ait la paix et la prospérité. Que les élections qui vont avoir lieu dans les prochains jours, raffermissent l’unité entre les fils de notre pays », n’a pas manqué de prôner l’homme de Dieu. Dans les églises, le message est quasiment identique. Monseigneur Paul Siméon Ahouana Djro, archevêque métropolitain de Bouaké, dans son homélie, ne manque pas l’occasion de parler de non-violence pendant les élections à venir. Pour lui «si on fait les élections, si nous n’avons pas une vision d’ensemble, une vision commune de notre pays, si nous n’avons pas une vision commune de la solidarité, ce n’est pas la peine d’aller aux élections», expliquait récemment le prélat, lors des dernières journées nationales de la solidarité. Dans les rues, les temples, les mosquées, les bistrots ou autres bureaux, tous ceux qui s’expriment, ne parlent que d’élections apaisées. Chez les Forces nouvelles, le ton a été donné par l’un des porte-paroles des Fn, Félicien Sékongo, à l’annonce de la date des élections. « Il faut que nous ayons des élections dans la paix et sans violence. Pendant que les candidats feront campagne pour être élu, nous ferons campagne pour des élections sans violence. Nous ferons campagne pour une cohésion sociale. J’invite tout le monde à des élections sans violence», avait-il exhorté. Pour donner corps à ce message, plusieurs délégations seront envoyées en mission dès le début de cette semaine, dans les zones Centre, Nord et Ouest(Cno), pour parler de non-violence au cours du scrutin à venir. Le ministre d’Etat, ministre de la justice Mamadou Koné, est attendu pour le lancement de cette «campagne pour des élections apaisées». Depuis deux semaines, ce message est repris par divers leaders. Diarrassouba Ibrahima, président de l’organisation des ex-combattants pour la paix et le développement (Orepad) a déjà initié une « Caravane de sensibilisation des ex-combattants pour la non-violence ». Il donne les raisons de cette caravane. «A la veille des élections, il est bon que les ex-combattants et les groupes d’autodéfense restent à l’écart de toutes les personnes qui peuvent créer des dégâts», tente-t-il de convaincre.
Allah Kouamé à Bouaké
