Le plan de sécurisation des élections présidentielles est âprement disputé. Le camp présidentiel veut que la force mixte du Centre de commandement intégré (Cci) reste cantonnée en zone centre, ouest et nord (Cno). L’opposition s’en tient à l’Accord politique de Ouagadougou qui donne mandat au Cci pour la sécurisation dudit scrutin sur le territoire national. L’ONU, elle, a décidé
d’envoyer de renforcer ses troupes sur place.
La sécurisation des élections est un point important dans l’organisation du scrutin. Cette étape cruciale dont dépend surtout la crédibilité des résultats électoraux est diversement appréciée. A quelque quatre semaines et deux jours du vote, elle ne fait soudainement plus l’unanimité auprès des acteurs politiques nationaux. Hier, le camp présidentiel par la voix de Sokouri Bohui, secrétaire national du Front populaire ivoirien chargé des questions électorales a levé le
lièvre sur le sujet. Le député, se confiant à la radio Onuci-Fm, a présenté un schéma dans lequel les Forces de défense et de sécurité s’occuperaient de la partie du Sud et Centre de commandement intégré (Cci) du Nord. Mais d’autres représentants de candidats à l’élection présidentielle s’en tiennent à l’Accord politique de Ouagadougou. Selon ces derniers, cet accord signé en mars 2007 prévoit que le Cci se charge de la sécurisation des élections sur toute
l’étendue du territoire national. D’autres aspects de la sécurisation préoccupent. C’est par exemple, la situation du Cci dont l’effectif annoncé de 8.000 hommes n’est pas au complet. Cette structure n’est pas encore déployée aussi, alors que les autorités avaient annoncé sa décentralisation, ces dernières semaines. Que dire de l’équipement en armes de la force mixte?
Pourtant, le 7ème et dernier Cadre permanent de concertation (Cpc) qui s’est tenu à Ouagadougou, le 21 septembre dernier, avait confirmé que le Cci veille à la sécurité du vote. Le Cpc avait aussi prévu que le centre de commandement soit renforcé, en cas de besoin, par les forces impartiales. Ce schéma se dessine, car le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est penché, mardi, sur cette éventualité. Il a surtout relevé la nécessité de pallier l’insuffisance des
forces ivoiriennes. Selon des nouvelles en provenance du siège de l’Onu à New York, le Conseil de sécurité a décidé de déployer en Côte d’Ivoire, et ce pour une période de six mois, 500 hommes. Ce renfort sera composé de 300 militaires francophones, 100 policiers européens et une unité d’aviation de 100, avec 2 hélicoptères éléments.
Bidi Ignace
d’envoyer de renforcer ses troupes sur place.
La sécurisation des élections est un point important dans l’organisation du scrutin. Cette étape cruciale dont dépend surtout la crédibilité des résultats électoraux est diversement appréciée. A quelque quatre semaines et deux jours du vote, elle ne fait soudainement plus l’unanimité auprès des acteurs politiques nationaux. Hier, le camp présidentiel par la voix de Sokouri Bohui, secrétaire national du Front populaire ivoirien chargé des questions électorales a levé le
lièvre sur le sujet. Le député, se confiant à la radio Onuci-Fm, a présenté un schéma dans lequel les Forces de défense et de sécurité s’occuperaient de la partie du Sud et Centre de commandement intégré (Cci) du Nord. Mais d’autres représentants de candidats à l’élection présidentielle s’en tiennent à l’Accord politique de Ouagadougou. Selon ces derniers, cet accord signé en mars 2007 prévoit que le Cci se charge de la sécurisation des élections sur toute
l’étendue du territoire national. D’autres aspects de la sécurisation préoccupent. C’est par exemple, la situation du Cci dont l’effectif annoncé de 8.000 hommes n’est pas au complet. Cette structure n’est pas encore déployée aussi, alors que les autorités avaient annoncé sa décentralisation, ces dernières semaines. Que dire de l’équipement en armes de la force mixte?
Pourtant, le 7ème et dernier Cadre permanent de concertation (Cpc) qui s’est tenu à Ouagadougou, le 21 septembre dernier, avait confirmé que le Cci veille à la sécurité du vote. Le Cpc avait aussi prévu que le centre de commandement soit renforcé, en cas de besoin, par les forces impartiales. Ce schéma se dessine, car le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est penché, mardi, sur cette éventualité. Il a surtout relevé la nécessité de pallier l’insuffisance des
forces ivoiriennes. Selon des nouvelles en provenance du siège de l’Onu à New York, le Conseil de sécurité a décidé de déployer en Côte d’Ivoire, et ce pour une période de six mois, 500 hommes. Ce renfort sera composé de 300 militaires francophones, 100 policiers européens et une unité d’aviation de 100, avec 2 hélicoptères éléments.
Bidi Ignace