Les conseils du Pr Yahya Diabi ne seront sans doute pas de trop pour les prétendants au fauteuil présidentiel. Il a recommandé à ceux-ci de mettre un point d’honneur à leur stratégie de communication en tenant compte de leur position. L’expert animait le thème «Communication politique et démocratie participative » à l’occasion du séminaire organisé par l’Unité de formation en information, communication et art (Ufrica) de l’université de Cocody. Pendant trois jours, des spécialistes développeront le thème « Communication électorale : stratégie pour une candidature gagnante ». Selon lui, le camp présidentiel, qui est au pouvoir, mène une campagne de maintien tandis que l’opposition fait une campagne de conquête. En fonction de là où il se trouve, chaque camp doit choisir le message à adresser aux potentiels électeurs. Ainsi dans le discours, le doyen de l’Ufr Ufrica a-t-il conseillé aux candidats de tenir compte du niveau d’instruction et de l’éducation de leurs interlocuteurs. «Le véritable homme politique est celui qui sait communiquer avec son électorat. Si j’anime un meeting à Abobo, le contenu du discours ne sera pas le même que si j’étais à Cocody», a-t-il expliqué. «Si l’homme politique a un bon staff de communication, a poursuivi l’expert, il doit avoir un langage en fonction de son public-cible».
En sus, Yahya Diabi a recommandé aux candidats d’accorder une place de choix à la culture des localités visitées. En Afrique, a justifié l’intervenant, c’est une donne à prendre au sérieux. « Lorsqu’Houphouet-Boigny partait chez moi (il est de Samatiguila, ndlr) il n’entrait jamais dans une demeure avec les chaussures. Chez nous, cela est très mal vu ». L’expert en communication estime que pour mieux faire passer son message, le candidat devrait se vêtir des habits de la localité qu’il visite. « Le plus important est le profil du candidat. Mais les vêtements apportent un plus », a-t-il précisé.
Bamba K. Inza
En sus, Yahya Diabi a recommandé aux candidats d’accorder une place de choix à la culture des localités visitées. En Afrique, a justifié l’intervenant, c’est une donne à prendre au sérieux. « Lorsqu’Houphouet-Boigny partait chez moi (il est de Samatiguila, ndlr) il n’entrait jamais dans une demeure avec les chaussures. Chez nous, cela est très mal vu ». L’expert en communication estime que pour mieux faire passer son message, le candidat devrait se vêtir des habits de la localité qu’il visite. « Le plus important est le profil du candidat. Mais les vêtements apportent un plus », a-t-il précisé.
Bamba K. Inza
