Présidentielle du 31 octobre - La Comnat-CI sensibilise les leaders politiques pour des élections apaisées

La Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (Comnat-CI) legénéral Désiré Adjoussouentreprend une campagne de sensibilisation pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire autour du thème «Mon arme, c’est mon vote». L’objectif de la campagne qui a démarré le 25 septembre dernier est de contribuer à la création d’un environnement sécuritaire et à l’instauration d’un climat de paix devant permettre le bon déroulement du scrutin présidentiel, dont le 1er tour est prévu pour le 31 octobre prochain. A cet effet, le président de la Comnat-CI, et son équipe ont récemment rencontré les leaders politiques ivoiriens pour solliciter leur implication. Ces derniers se sont engagés à œuvrer pour des élections apaisées afin de garantir la sortie de crise. Le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’Guessan, a rappelé que les armes ont fait trop de mal à la Côte d’Ivoire. Aussi a-t-il invité les hommes politiques à se détourner résolument de la violence. «Les instruments de l’homme politique sont sa pensée, sa conviction et sa parole, et non les armes», dira-t-il, avant d’ajouter : «la démocratisation est improbable avec la violence armée». Le président du Mouvement des Forces d’avenir (Mfa), Innocent Anaky Kobenan, lui, a demandé aux uns et aux autres d’accepter le verdict des urnes. «Qu’on accepte le verdict des urnes ! Mais, en même temps, évitons de créer les conditions de contestation de ce verdict. Nous souhaitons des élections sans violence en Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré. Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) n’a pas dit autre chose. Aimé Henri Konan Bédié a réaffirmé son soutien à la campagne de la Comnat-CI. Pour sa part, le contrôleur général Désiré Adjoussou, président de la Comnat-CI, a rappelé, au cours des échanges, que sa structure veut lutter contre la culture des armes en s’attaquant, dans un premier temps, à leur usage abusif en ce qui concerne les détenteurs légaux (FDS, particuliers avec des permis de port d’armes) et à la circulation illicite des armes au sein de la population civile. Il a souligné que ce fléau a pris de l’ampleur du fait la crise qui a frappé le pays, de la criminalité grandissante et de la porosité des frontières. La campagne est organisée en collaboration avec le RASALAO-CI. César Ebrokié