Créer un cadre d’appréciation des valeurs culturelles du terroir. Voilà l’une des raisons de l’initiation du concours national des danses du terroir qui a connu son apothéose, samedi dernier, au Complexe "Jesse Jackson" de Yopougon avec le sacre du groupe Zélikikpa de Kpapékou (Gagnoa). Après la phase éliminatoire qui a mis aux prises 15 groupes, seuls neuf ont été retenus pour la finale. Chacun des neuf groupes que sont le Kpéné de Biankouma, le Zaouli de Bouaflé, les Panthères de Liabo de Zoukougbeu, le Zékelikpa de Kpapékou, le Saplo de Bouaflé, le masque de Lagoguhé, le Tchebloguhé, le Kon de Dabou et le Saploh de Zuenoula a presté pour avoir les faveurs du jury. En fin de compte, c'est le « Saplo » de Zuenoula qui a remporté la première place. Malheureusement, ce groupe a été aussitôt déchu de son titre. « Il s'agissait plutôt d'une compagnie de danse bien connue ici à Abidjan et non une troupe de danse traditionnelle comme ils l'ont fait croire au comité d'organisation », rectifie la présidente du commissariat général, Dossou Madoussou. L’édition 2010 de ce concours a connu un engouement particulier au sein de la population abidjanaise et particulièrement celle de la commune de Yopougon.
Le classement final classe donc, en première position le Zikéligba Kpapékou (Gagnoa) suivi de Tchébloguhé (Daloa ) et le Zaouli de Bouaflé ferme le quatuor.
Jean- Antoine Doudou
Le classement final classe donc, en première position le Zikéligba Kpapékou (Gagnoa) suivi de Tchébloguhé (Daloa ) et le Zaouli de Bouaflé ferme le quatuor.
Jean- Antoine Doudou
