La viabilité et la professionnalisation de la presse ivoirienne. C’est le combat du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané. Le locataire du 22e étage de la Tour C au Plateau est en train d’y parvenir. La dernière action majeure en date est la présentation, jeudi dernier, du Fonds de garantie des emprunts de l’entreprise de presse auprès de la Banque Nationale d’Investissement (BNI). Etablissement financier dans lequel ce fonds est domicilié.
De l’avis des acteurs du secteur des médias, la mise en place de ce Fonds est, non seulement, une avancée notable sur le chemin rocailleux de la viabilité des maisons de presse, mais une bouée de sauvetage pour des entreprises au bord du naufrage. Appelé à cor et à cri, des décennies durant, ce Fonds prend ainsi corps pour sauver ces entreprises qui broient du noir. Car, le 16 septembre dernier, Dénis Zion Kah, Président du GEPCI, présentait le tableau sombre des maisons de presse: «La situation financière de nos entreprises est désastreuse; nos comptabilités n’arrivent plus à supporter les charges de production». Ainsi, l’aval que représente le Fonds de Soutien au Développement de la Presse (FSDP), les conditions d’accès à l’emprunt sont relativement tenables pour permettre, aux entreprises de presse de contracter, au maximum, la rondelette somme de 50 millions FCFA, remboursable dans un délai de 12 à 60 mois. Sans oublier bien d’autres acquis tels que l’exonération d’impôts décidée, il y a peu, par la direction générale des Impôts au profit de la presse ; la remise de matériel roulant et informatique aux organisations professionnelles… Mais, pour que ces entreprises se mettent véritablement d’aplomb, il faut le plus tôt possible, renflouer ce fonds pour que les soumissionnaires passent à la caisse. Surtout que la période électorale nécessite des coûts additionnels pour la presse qui ne bénéficie d’aucun appui.
Jean- Antoine Doudou
De l’avis des acteurs du secteur des médias, la mise en place de ce Fonds est, non seulement, une avancée notable sur le chemin rocailleux de la viabilité des maisons de presse, mais une bouée de sauvetage pour des entreprises au bord du naufrage. Appelé à cor et à cri, des décennies durant, ce Fonds prend ainsi corps pour sauver ces entreprises qui broient du noir. Car, le 16 septembre dernier, Dénis Zion Kah, Président du GEPCI, présentait le tableau sombre des maisons de presse: «La situation financière de nos entreprises est désastreuse; nos comptabilités n’arrivent plus à supporter les charges de production». Ainsi, l’aval que représente le Fonds de Soutien au Développement de la Presse (FSDP), les conditions d’accès à l’emprunt sont relativement tenables pour permettre, aux entreprises de presse de contracter, au maximum, la rondelette somme de 50 millions FCFA, remboursable dans un délai de 12 à 60 mois. Sans oublier bien d’autres acquis tels que l’exonération d’impôts décidée, il y a peu, par la direction générale des Impôts au profit de la presse ; la remise de matériel roulant et informatique aux organisations professionnelles… Mais, pour que ces entreprises se mettent véritablement d’aplomb, il faut le plus tôt possible, renflouer ce fonds pour que les soumissionnaires passent à la caisse. Surtout que la période électorale nécessite des coûts additionnels pour la presse qui ne bénéficie d’aucun appui.
Jean- Antoine Doudou
