Après Bouaké où il a clos, dimanche, les visites d’Etat, le président-candidat Laurent Gbagbo a animé, hier, deux meetings, successivement à Toumodi et à Yamoussoukro. Le second meeting s’est déroulé sur la Place Jean Paul II, de la capitale politique, devant un bon petit public de chefs traditionnels, de partisans de la majorité présidentielle, et des autorités administratives de la ville.
«Comme je n’ai pas achevé ce que j’ai commencé, je remets mon mandat entre vos mains. Si vous voulez que nous continuons, la décision est entre vos mains le 31 octobre….Je suis venu confier le 31 octobre à chaque citoyen », a déclaré le président sortant. A plusieurs reprises, il a scandé : « moi je fais la politique pour arranger ce qui est dérangé. Je suis venu arranger ce qui est dérangé ! ». Le candidat Gbagbo rappelle alors l’état désastreux dans lequel il a trouvé le pays et Yamoussoukro, la ville natale de Félix Houphouet-Boigny : 6.000 milliards de Fcfa de dettes extérieures à rembourser. Le prix du cacao en baisse constante. La maison d’Houphouet dans un piteux état, sans eau et sans électricité avec des problèmes d’étanchéité. Et comme solutions, il a négocié avec les bailleurs de fonds et attend que le pays bénéficie de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés) qui lui ferait gagner un pactole 500 milliards sur les 700 milliards d’intérêts annuels de la dette. Une manne qui servira à bâtir le pays. « En 2000, le port d’Abidjan faisait 30 millions de tonne/an ; aujourd’hui, nous sommes à 25 milliards de tonnes/an. Le cacao à 450 Fcfa/Kg est aujourd’hui à 1.100Fcfa /Kg.
Laurent Gbagbo a présenté son bilan pour relancer Yamoussoukro: le transfert effectif de la capitale avec les constructions. L’Hôtel des parlementaires achevé, le chantier de l’Assemblée nationale qui finit en 2011, celui du palais présidentiel en 2012, sans compter l’autoroute du nord aux portes de la ville ; les projets de l’agrandissement de l’aéroport de Yamoussoukro et la création d’une compagnie de transport public pour amoindrir les trajets entre les quartiers de la capitale politique. Auparavant, le gouverneur N’Dri Koffi Apollinaire a appelé ses frères à voter Laurent Gbagbo qui a su transformer le rêve d’Houphouet-Boigny en réalité. Un devoir de reconnaissance.
Au Stade municipal de Toumodi, Laurent Gbagbo précise : « Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’adhérer à un parti politique, il ne s’agit pas de choisir un frère, il s’agit d’élire un chef d’Etat capable de résister à toutes les bourrasques (…) et qui est capable de développer le pays et le rendre réellement indépendant». Il a invité les ‘’Toumodifouès‘’ à choisir entre le progrès et la stagnation.
Ousmane Diallo, à Yamoussoukro
«Comme je n’ai pas achevé ce que j’ai commencé, je remets mon mandat entre vos mains. Si vous voulez que nous continuons, la décision est entre vos mains le 31 octobre….Je suis venu confier le 31 octobre à chaque citoyen », a déclaré le président sortant. A plusieurs reprises, il a scandé : « moi je fais la politique pour arranger ce qui est dérangé. Je suis venu arranger ce qui est dérangé ! ». Le candidat Gbagbo rappelle alors l’état désastreux dans lequel il a trouvé le pays et Yamoussoukro, la ville natale de Félix Houphouet-Boigny : 6.000 milliards de Fcfa de dettes extérieures à rembourser. Le prix du cacao en baisse constante. La maison d’Houphouet dans un piteux état, sans eau et sans électricité avec des problèmes d’étanchéité. Et comme solutions, il a négocié avec les bailleurs de fonds et attend que le pays bénéficie de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés) qui lui ferait gagner un pactole 500 milliards sur les 700 milliards d’intérêts annuels de la dette. Une manne qui servira à bâtir le pays. « En 2000, le port d’Abidjan faisait 30 millions de tonne/an ; aujourd’hui, nous sommes à 25 milliards de tonnes/an. Le cacao à 450 Fcfa/Kg est aujourd’hui à 1.100Fcfa /Kg.
Laurent Gbagbo a présenté son bilan pour relancer Yamoussoukro: le transfert effectif de la capitale avec les constructions. L’Hôtel des parlementaires achevé, le chantier de l’Assemblée nationale qui finit en 2011, celui du palais présidentiel en 2012, sans compter l’autoroute du nord aux portes de la ville ; les projets de l’agrandissement de l’aéroport de Yamoussoukro et la création d’une compagnie de transport public pour amoindrir les trajets entre les quartiers de la capitale politique. Auparavant, le gouverneur N’Dri Koffi Apollinaire a appelé ses frères à voter Laurent Gbagbo qui a su transformer le rêve d’Houphouet-Boigny en réalité. Un devoir de reconnaissance.
Au Stade municipal de Toumodi, Laurent Gbagbo précise : « Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’adhérer à un parti politique, il ne s’agit pas de choisir un frère, il s’agit d’élire un chef d’Etat capable de résister à toutes les bourrasques (…) et qui est capable de développer le pays et le rendre réellement indépendant». Il a invité les ‘’Toumodifouès‘’ à choisir entre le progrès et la stagnation.
Ousmane Diallo, à Yamoussoukro
