Le mot “repos’’ n’existe sûrement pas dans son vocabulaire. A peine rentré de tournée la veille, dans la soirée, qu’Albert Toikeusse Mabri est déjà sur pied.
Pour le candidat de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), le président Laurent Gbagbo n’a rien de bon à proposer aux Ivoiriens. Raison pour laquelle il l’a invité à un face-à-face à la télévision nationale. «Que Laurent Gbagbo nous dise comment il compte réaliser l’école gratuite, pour que je lui dise que ce n’est pas possible. C’était au cours d’une conférence de presse, qu’il a animée à son cabinet, à Angré-Djibi. Au cours des échanges qui ont suivi ses propos liminaires, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), s’est prononcé sur plusieurs questions, notamment, son programme de gouvernement, la sécurisation des élections, les médias d’Etat et l’affaire Alassane Salif N’diaye.
Ebauchant son programme de gouvernement, il l’a comparé à celui du président de la République, candidat à sa propre succession. Ainsi, là où Laurent Gbagbo propose “l’école gratuite’’, Mabri Toikeusse offre plutôt “l’école pour réussir’’. Il a également dénoncé l’Assurance maladie universelle (Amu) du président-candidat qui, selon lui, est un échec. « C’est un système déficitaire. Notre modèle de santé est celui de la mutualisation qui implique les populations, en les rapprochant», a-t-il indiqué. . Sur la question de son secrétaire général, Alassane Salif N’diaye, qui aurait gonflé les rangs de la majorité présidentielle, il a tout simplement répondu : «Avant notre dernière tournée, il nous a demandé trois semaines de vacances. Nous nous sommes parlé, il y a une semaine. L’Udpci et Mabri ne sont pas à vendre. Nous n’avons pas de prix», a-t-il soutenu. Pour ce qui est de la sécurité des candidats et des médias d’Etat, il a invité les uns et les autres à ne pas se mettre à la solde de tel ou tel candidat ; mais d’assurer leur fonction de service public. A ce propos, il a annoncé qu’il saisira le Premier ministre, Guillaume Soro et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
Anne-Marie Eba
Pour le candidat de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), le président Laurent Gbagbo n’a rien de bon à proposer aux Ivoiriens. Raison pour laquelle il l’a invité à un face-à-face à la télévision nationale. «Que Laurent Gbagbo nous dise comment il compte réaliser l’école gratuite, pour que je lui dise que ce n’est pas possible. C’était au cours d’une conférence de presse, qu’il a animée à son cabinet, à Angré-Djibi. Au cours des échanges qui ont suivi ses propos liminaires, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), s’est prononcé sur plusieurs questions, notamment, son programme de gouvernement, la sécurisation des élections, les médias d’Etat et l’affaire Alassane Salif N’diaye.
Ebauchant son programme de gouvernement, il l’a comparé à celui du président de la République, candidat à sa propre succession. Ainsi, là où Laurent Gbagbo propose “l’école gratuite’’, Mabri Toikeusse offre plutôt “l’école pour réussir’’. Il a également dénoncé l’Assurance maladie universelle (Amu) du président-candidat qui, selon lui, est un échec. « C’est un système déficitaire. Notre modèle de santé est celui de la mutualisation qui implique les populations, en les rapprochant», a-t-il indiqué. . Sur la question de son secrétaire général, Alassane Salif N’diaye, qui aurait gonflé les rangs de la majorité présidentielle, il a tout simplement répondu : «Avant notre dernière tournée, il nous a demandé trois semaines de vacances. Nous nous sommes parlé, il y a une semaine. L’Udpci et Mabri ne sont pas à vendre. Nous n’avons pas de prix», a-t-il soutenu. Pour ce qui est de la sécurité des candidats et des médias d’Etat, il a invité les uns et les autres à ne pas se mettre à la solde de tel ou tel candidat ; mais d’assurer leur fonction de service public. A ce propos, il a annoncé qu’il saisira le Premier ministre, Guillaume Soro et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
Anne-Marie Eba
