La ministre Constance Yaï fondatrice, présidente de l'Aidf, était l'invitée d'une Association de femmes dénommée "Asson-houn" de Niangon, le week-end dernier, dans le cadre de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Pour la ministre, ces élections historiques seront l'occasion pour les femmes de faire entendre leur voix. Désormais, a-t-elle dit, l'on doit pouvoir dire que le vote des femmes a un sens. Et qu'elles ne sont plus là pour faire de la figuration. Profitant de l'occasion, la fondatrice de l'Aidf a demandé aux femmes d'avoir en tête, une réelle idée du candidat qui les fera sortir du chômage. Les femmes doivent, dans la même veine, savoir le profil du meilleur candidat qui prendrait en compte la gratuité de leurs soins d'hospitalisation telle que la césarienne au cas où elles seraient en difficulté. Le fait de voter, a-t-elle insisté, ne doit donc plus être un geste banal ou gratuit pour les femmes. Le vote des femmes, a-t-elle poursuivi, doit ressembler à un mode de vie aisée. Toutes choses que les femmes attendent de la vie en Côte d'Ivoire. En guise de conseil, Mme Constance Yaï a lancé un appel aux femmes pour leur demander de ne pas se laisser intimider ni influencer par la gent masculine. Personne ne doit donc décider à leur place. " Vous avez le droit d'avoir une vie politique sans que quiconque vous en empêche ", a-t-elle précisé
Jean-Baptiste Essis
Jean-Baptiste Essis